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Dossier de la Rédaction

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Des centrales thermiques pour trois villes du Cameroun

Bamenda, Mbalmayo et Ebolowa sont bénéficiaires d’une convention de prêt de 32 milliards signée mercredi à Yaoundé.

Le Réseau interconnecté sud (Ris) est en passe de bénéficier d’une alimentation supplémentaire de 100 mégawatts (Mw), dans les six prochains mois. L’acquisition des équipements y afférents n’est plus qu’une question de temps. Les financements ont, en effet, fait l’objet hier d’une signature de convention de prêt entre le ministre des Finances (Minfi), Essimi Menye et les directeurs généraux des banques Afriland first bank et Ecobank. C’était en présence du ministre de l’Energie et de l’Eau, Michael Ngako Tomdio et du ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire. 32 milliards de F ont ainsi été engagés pour le financement de la première phase du Programme thermique d’urgence.

Plusieurs projets sont, en effet, en cours pour accroître à moyen terme la capacité énergétique du Cameroun. Cependant, étant donné les délais d’exécution de ces projets d’envergure et les multiples problèmes de délestage que connaissent les ménages et les opérateurs économiques, il faut parer au plus urgent. D’où le programme d’acquisition d’unités de production d’électricité, pour le Réseau inter connecté sud, qui souffre d’une faible hydrologie pendant la période d’étiage de la Sanaga, sa mamelle nourricière. Le Ris assure, en effet, la desserte en énergie dans six provinces du pays, grâce à une production assurée essentiellement par les centrales hydroélectriques de Songloulou (384 Mw) et d’Edéa (263 Mw).

Les trois barrages de retenue (Mbakoua, Bamendjin et Mape) censés assurer la régularisation du débit pendant l’étiage et les centrales thermiques d’une puissance totale installée de 171 Mw raccordées au Ris, se révèlent de plus en plus inopérants. Ce prêt va donc permettre d’améliorer la fourniture en énergie électrique dans les villes de Bamenda, Mbalmayo et Ebolowa, en mettant à leur disposition des capacités supplémentaires de 20 mw, 10 mw et 10 mw respectivement. Une opération qui va permettre de décongestionner le Ris.

Que le projet soit financé par les banques locales booste le capital confiance du système bancaire national, selon Michael Ngako Tomdio. Cette opération représente une action de plus du partenariat qui se développe entre l’Etat et le secteur bancaire, après l’accord signé avec le premier syndicat bancaire dans le cadre de l’emprunt obligataire. C’est un processus d’apprentissage, un exercice pédagogique qui va permettre à l’Etat d’entrer dans les marchés financiers. Une façon, à en croire les déclarations du Minfi, de faire travailler les liquidités que le système bancaire camerounais est réputé contenir.


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