Le couple présidentiel a quitté Yaoundé ce jeudi en fin de matinée.

Afin de participer au XIIIe sommet de la Francophonie qui s’ouvre vendredi à Montreux (Suisse), le président Paul Biya a quitté Yaoundé jeudi en fin de matinée. Il était accompagné de son épouse Chantal Biya. L’avion spécial ayant à son bord le couple présidentiel a pris les airs exactement à 11h30.

Comme de tradition, peu avant son départ, le président de la République s’est brièvement entretenu avec le président de l’Assemblée nationale, ainsi qu’avec le ministre d’Etat, Secrétaire général de la présidence de la République, Réné Esso au salon d’honneur du pavillon présidentiel. Pendant ce temps, Mme Chantal Biya devisait, avec les épouses des proches collaborateurs de son époux dans un salon attenant.

Avant de prendre l’avion qui devait l’emporter en Suisse, le chef de l’Etat a serré la main à trois personnalités venues jusqu’ au bas de la passerelle lui souhaiter bon voyage: le président de l’Assemblée nationale, le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République auxquels est venu se joindre l’ambassadeur de Suisse au Cameroun, S.E.Etienne Thevoz.

Le couple présidentiel était arrivé à l’aéroport une demi-heure plus tôt. Plus exactement à 10h40. Il avait été accueilli à l’entrée du pavillon présidentiel par les corps constitués avec à leur tête le président de l’assemblée nationale, le très honoreble Cacayé Yeguié Djibril, le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la république, Réné Esso ;le directeur du cabinet civil, Martin Belinga Eboutou, le ministre chargé de mission à la présidence de la République, Réné Sadi ; le directeur-adjoint du cabinet civil, Joseph Le… et les autorités préfectorales de la Mefou et Afamba et du Mfoundi.

De source indiquée, le treizième sommet de la Francophonie qui s’ouvre aujourd’hui à Montreux est d’une grande importance, d’où la présence aux travaux du président Paul Biya qui ne rate aucune occasion pour faire entendre la voix du Cameroun. Les travaux du sommet de Montreux vont justement porter sur l’évaluation des défis auxquels l’Organisation internationale de la francophonie va faire face dans les prochaines années.