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Dossier de la Rédaction

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Les droits du suspect en vulgarisation auprès des forces de sécurité à Yaoundé

La Commission nationale des droits de l’homme et des libertés a organisé récemment un séminaire à l’intention des policiers et gendarmes.

« Quand j’étais jeune, je me sentais en sécurité lorsque je voyais des agents de police. […] Aujourd’hui, beaucoup les redoutent. » En ouvrant le séminaire atelier sur les droits du suspect hier à Yaoundé, le président de la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (Cndhl) a eu recours à cette expérience personnelle pour expliquer l’importance de la réunion. Face à des hauts gradés de la police, de la gendarmerie et de l’administration pénitentiaire, Chemuta Divine Banda a usé également d’arguments tirés de la réalité de la garde des suspects dans les brigades de gendarmerie, les commissariats de police et des personnes détenues à titre provisoire.

Selon la Cndhl en effet, des visites organisées entre mai et juillet à Ebolowa, Monatélé, Mbalmayo et vingt trois unités de police et de gendarmerie à Yaoundé ont révélé « plusieurs cas de violation des droits fondamentaux du détenu ». Une huitaine d’exemples recensés par la commission a permis de découvrir que des personnes sont privées de leur liberté pour des affaires civiles ou même pour des délits mineurs. Quelquefois, la garde à vue est ordonnée, le vendredi soir, le week-end ou un jour férié. La bastonnade, la torture et d’autres mauvais traitements sont infligés aux victimes de mauvais officiers ou agents de police judiciaire.

« Il y a parmi vous une petite partie qui continue de poser problème », tempèrera cependant M. Chemuta pour qui l’essentiel des fonctionnaires de police et des gendarmes qui mettent en œuvre l’enquête préliminaire fait l’effort de respecter la loi. « Nous ne sommes pas réunis pour stigmatiser votre ignorance de la loi, mais encourager tous ceux qui font des efforts et réduire le nombre de ceux qui n’observent pas la loi. Notre ambition est de parvenir à restaurer la confiance entre forces armées et civils », conclura-t-il.

Au-delà de l’objectif général de renforcement des capacités des fonctionnaires chargés d’appliquer la loi dans le domaine de la promotion et de la protection des droits du suspect, le séminaire qui se refermait hier après-midi vise aussi à faire connaître la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés.

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