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La Guinée au menu de la conférence des ministres francophones

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La Guinée au menu de la conférence des ministres francophones
Abdou Diouf pour un troisième mandat
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Le report des élections est évoqué à Montreux, tout comme le devoir de solidarité envers Haïti et la lutte contre la criminalité transfrontalière.

Depuis le début des activités en marge du Sommet de la Francophonie prévu samedi et dimanche prochains, les responsables de l’Organisation internationale de la Francophonie ne cachent pas leur désir de donner un élan plus politique à l’association. Cette orientation s’est encore confirmée à l’occasion de la tenue, mercredi et hier, de la 26e session de la Conférence ministérielle de la Francophonie. Ainsi, lors du point de presse de clôture de la rencontre, Micheline Calmy-Rey, cheffe du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), et présidente de la dite conférence, a réaffirmé la place de la Francophonie comme acteur important des relations internationales. Et ceci, en sa qualité d'espace de consultation, de concertation et d'influence pouvant agir en amont et en aval des discussions et décisions prises dans d'autres enceintes.

L’examen de la situation politique en Guinée s’est ainsi invité au menu des travaux des ministres. D’ailleurs, Ousmane Paye, conseiller spécial d’Abdou Diouf, a implicitement évoqué le report du second tour des élections présidentielles prévues dimanche prochain. Un peu plus tôt, Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères, évoquait la même hypothèse au moment où un nouveau président vient d’être nommé à la tête de la Commission électorale. Il s’agit du Malien Siaka Toumani Sangaré, jusqu’alors représentant de l'OIF en Guinée. Cette nomination a été bien accueillie par les deux candidats qui ont d’ailleurs, selon des sources, déjà rencontré Siaka Toumani Sangaré pour décider du report ou non des élections. En tout cas, la Francophonie est plus que jamais décidée à jouer un rôle dans la résolution des conflits au sein de ses pays membres.

C’est ainsi que des projets de résolutions ont également été examinés sur les crises prévalant dans d’autres pays comme la Côte d’Ivoire, où des élections sont aussi prévues pour la fin du mois, le Niger et Madagascar, suspendu depuis le début de la crise et qui devait accueillir le 13e sommet de la Francophonie. Pour Michele Calmy-Rey, "la Francophonie a un rôle tout particulier à jouer dans le cadre de la coopération multilatérale dans la mesure où elle constitue une plateforme qui transcende les logiques de groupes et de blocs régionaux. La valeur ajoutée de la Francophonie est sa diversité". La solidarité envers Haïti a également monopolisé les discussions des ministres francophones, au même titre que le terrorisme, les faux médicaments et la criminalité transfrontalière.

L’Organisation entend développer les solidarités francophones dans les domaines de la sécurité alimentaire, du changement climatique, de la diversité biologique, de l'éducation et de l'innovation. Tous ces sujets devraient constituer l’essentiel du projet de la déclaration de Montreux qui sera proposé à l’approbation des chefs d’Etat et de gouvernements lors du Sommet.

 


 

 

Abdou Diouf pour un troisième mandat

Le sujet est à peine évoqué à Montreux mais il occupe les conversations des journalistes et les unes des médias locaux. Le deuxième mandat du secrétaire général de la Francophonie, le Sénégalais Abdou Diouf, arrive en effet à expiration en fin d’année et une élection par les chefs d’Etat et de gouvernement est prévue dimanche à la fin du sommet. Au sein de l’institution, on affirme que la seule candidature officielle reçue jusqu’à présent est celle du SG sortant, élu en 2002 et 2006. Il a d’ailleurs reçu les soutiens des poids lourds de la Francophonie comme le Canada et la France. Nicolas Sarkozy a ainsi affirmé au début de l’été que la Francophonie avait besoin d’Abdou Diouf pour franchir une nouvelle étape. Pour la seule candidate déclarée, la Franco-camerounaise Calixte Beyala, reprise dans les médias suisses, il ne s’agit pas d’une élection, mais d’une nomination. Celle qui avait sollicité l’appui de la France n’a toujours pas reçu de réponse et des doutes sont émis sur sa présence à Montreux le jour de l’élection. Dénonçant la politisation de la Francophonie, l’écrivain prônait pour un retour aux fondements culturels.

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