Le Tunisien Slim Aloulou,  le Malien Amadou Diakité, le Botswanais Ismaiel Bamjé ont été suspendus hier, par cette instance, dans le scandale de corruption pour le vote des pays qui vont organiser les Coupes du monde 2018 et 2022. La commission de discipline de la FIFA accuse mercredi ces quatre membres d'infraction au code éthique et de discipline. Plus tôt dans la semaine, la même commission a suspendu deux autres membres à l'origine du scandale dont le Nigerian Amos Adamo.

Ce scandale a été révélé par des enregistrements diffusés par le quotidien britannique "Sunday Times" où le membre nigérian réclame 500 000 Livres sterling pour construire quatre stades dans son pays contre sa voix dans le vote. La suspension préventive de ces membres court sur une durée de trente jours. Une durée qui peut être prolongés d'une vingtaine de jours, laissant le temps à la Commission de contrôle de la FIFA de boucler son enquête.