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Paul Biya plaide à Montreux pour un fonds de solidarité d'urgence

Index de l'article
Paul Biya plaide à Montreux pour un fonds de solidarité d'urgence
La touche de Montreux
Special Gift, Red Carpet Honours for First Couple
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Le président Paul Biya a pris la parole lors de l'ouverture du sommet de la Francophonie, vendredi, pour exposer sa vision des choses. Altruiste, il ne s'est pas contenté de donner le point de vue du seul Cameroun, mais du haut de sa stature de grand homme d'Etat dans l'espace francophone, il a fait une suggestion qui a été très appréciée par les trois mille délégués présents dans la magnifique salle du palais des congrès de Montreux.


Faut-il donc croire que le chiffre 13 ne porterait plus malheur? La Suisse, par-delà sa neutralité, ne croit pas à certaines sornettes. C'est hier à 13 heures que le treiziéme sommet de la Francophonie a pris fin à Montreux, magnifique cité helvétique, au bord du mythique lac Leman. La rencontre qui a regroupé pas moins de 38 chefs d'Etat et de gouvernements avait ouvert ses portes vendredi en présence des délégués venus de 70 pays.

Pendant 72 heures, la petite ville de Montreux, moins de trente mille habitants, a connu un émoi digne des grands rendez-vous internationaux. Comme il y a deux ans à Québec, c'est par une conférence de presse qu'a pris fin la grand-messe francophone. Elle se tient tous les deux ans depuis 1986 dans un pays francophone dont le nom n'est dévoilé qu'à la dernière minute. Ce fut encore le cas hier.Le nom de la République démocratique du Congo qui circulait déjà dans les couloirs a finalement été porté à la connaissance du grand public.

Comme c'est souvent le cas à la fin de chaque sommet, l'heure est au bilan. En gros on peut retenir que l'ancien secrétaire général de l'OIF est également le nouveau. Abdou Diouf a été reconduit à la tête de l'organisation qu'il dirige depuis huit ans. Il était le seul candidat en lice. En ce qui concerne la participation camerounaise à cette grande rencontre biennale, ce qu'on peut affirmer à l'heure qu'il est qu’elle a été des plus honorables. Une fois de plus, la voix du Cameroun s'est fait entendre dans une grande arène internationale. En effet, le président Paul Biya a pris la parole lors de l'ouverture du sommet, vendredi, pour exposer sa vision des choses. Altruiste, il ne s'est pas contenté de donner le point de vue du seul Cameroun, mais du haut de sa stature de grand homme d'Etat dans l'espace francophone, il a fait une suggestion qui a été très appréciée par les trois mille délégués présents vendredi dans la magnifique salle du palais des congrès de Montreux. Le chef de l'Etat a suggeré la création d'un fonds de solidarité d'urgence au sein de l'Organisation internationale de la Francophonie, et ceci afin de faire face aux éventuelles catastrophes d'ampleur considérable qui pourraient survenir dans l'espace francophone. L'exemple d'Ha¨ti est encore là pour nous édifier avec cette épidémie de choléra, comme il était déjà là il y a deux ans avec le tremblement de terre.

En ce qui concerne la sauvegarde de la langue française, le président de la République a été on ne peut plus clair:" Le Cameroun dans sa politique de diversité culturelle et linguistique accorde une égale importance à ses deux langues officielles que sont l'anglais et le français, et emploie autant que possible la langue française sur la scène internationale."

Faut-il le préciser? En sa qualité de sage et de doyen des chefs d'Etat d'Afrique francophone, le président jouit d'une très grande considération à Montreux. Il a pris la parole juste après les souhaits de bienvenue de Mme Doris Leuthard, la présidente de la Confédération helvétique, le président Nicolas Sarkozy, le chef de l'Etat français et Stephen Harper, le Premier ministre canadien, celui- là même qui avait accueilli en 2008 à Québec le dernier sommet

Depuis son arrivée en Suisse jeudi dernier, le président de la République est l'objet de mille et une petites attentions. A preuve, le cadeau spécial qui lui a été offert à son arrivée à Montreux par le comité d'organisation, la qualité de l'hôtel où il a pris ses quartiers, tout dénote d’une grande admiration et d’un profond respect. Assurement, il a été l'une des grandes attractions du sommet. Il n'y a qu'à voir la grande effervescence observée lors de son arrivée à Montreux vendredi soir, et surtout son installation à l'hôtel Montreux Palace. En dépit des rigueurs d'un protocole strict et d'une sécurité intraitable, quelques chasseurs d'images ont tout de même réussi à capter des images du couple présidentiel. Il en fut de même hier soir à son départ de Montreux après la fin du treizième sommet de la francophonie.



La touche de Montreux


Une organisation millimétrée et beaucoup d’originalités ont ponctué le sommet.

C’est au Montreux Palace qu’ont été logés les chefs d’Etat. Et vendredi, le somptueux établissement hôtelier donne l’image d’une véritable ruche.Services de sécurité et du protocole, membres des délégations, journalistes s’y bousculent à l’occasion des arrivées. Le couple présidentiel camerounais y fait son entrée aux environs de 18h. Paul et Chantal Biya montent au premier étage, où ils ont droit à un accueil spécial, réservé à tous les chefs de délégations présents à ce 13è sommet de la Francophonie. Ici, c’est Jacques Lawer, commissaire adjoint à l’organisation du sommet de Montreux qui leur remet un cadeau officiel spécial de la Confédération helvétique. C’est une montre Hublot de grande valeur.

Le ton est ainsi donné à chaque arrivée. La Suisse veut marquer d’une pierre blanche l’organisation du Sommet de la Francophonie, le sommet des 40 ans de l’organisation. Ça commence par le choix même de la ville de Montreux, véritable joyau géographique, qui étrenne son architecture entre les sommets de collines et les abords du lac Léman. Montreux, petite ville de moins de 35 kilomètres carrés aurait sans doute eu du mal à gérer les exigences protocolaires classiques avec 70 délégations. Mais la solution a très vite été trouvée. Pas de voiture. Même pas pour les chefs d’Etats.

A peine une centaine de mètres séparent le Montreux Palace du Centre des congrès. Et c’est à pied que les Paul et Chantal Biya, Nicolas Sarkozy, Abdoulaye et Viviane Wade, Idriss Deby Itno, Denis Sassou Nguesso, Blaise Compaoré, Ali et Sylvia Bongo Ondimba et autre Joseph Kabila… se rendent aux travaux. Ça donne évidemment de belles images aux médias. Sur le chemin de l’aller, comme au retour, les cameramen et photographes se bousculent pour capter les clichés. Et c’est vrai qu’il y a de la matière. Le duo Biya-Deby, en grande conversation, ne passe pas inaperçu. Denis Sassou Nguesso le président congolais, lui, s’est arrêté devant l’une des sculptures qui parsèment les jardins. Puis s’écrie : « Ah ça, c’est Ray Charles ! »

Bref, les choses se passent dans une atmosphère de détente et de spontanéité. Les hôtes ont bien réussi leur « coup ». Doris Leuthard, présidente de la Confédération helvétique, et Abdou Diouf, le Secrétaire général de la Francophonie sont tous les deux radieux à la cérémonie d’ouverture. L’organisation millimétrée (accueil, sécurité, protocole et médias) a bel et bien été fidèle au cliché de l’horloge suisse. Au point où beaucoup expriment ouvertement le souhait de revenir à Montreux.

Yves ATANGA



Special Gift, Red Carpet Honours for First Couple

Amid tight security, President Paul Biya and First Lady, Chantal Biya, were heartily received at La Francophonie summit in Switzerland.


President Paul Biya and First Lady, Chantal Biya’s arrival at Montreux, Switzerland for the 13th Francophonie summit was acclaimed by the government of Switzerland through the offering of a special official gift to the Head of State. There might not have been a better way for the government of Switzerland to appreciate the presence of President Paul Biya and First Lady, Chantal Biya. To honour the attendance of Cameroon’s First Couple, their arrival at Le Montreux Palace Hotel which overlooks the Swiss Alps, located along the shores of the elegant Lake Geneva (Lake Leman) was marked by a solemn ceremony at the hotel lobby organised by the Swiss government. Few minutes after the presidential couple alighted in front of the hotel, the Assistant Organising Commissioner for the 13th Francophonie Summit, Jacques Lauer, handed a hublot wristwatch (luxurious watch of high standard) to President Paul Biya, as a sign of their appreciation for his participation at the summit. The Swiss government reserved the same appreciative welcome to all Heads of State who marked present at the Francophonie Summit.

Despite the cold and drizzling weather, President Paul Biya and Madam just like other First Couples attending the summit respected the 100 metres walk over a red carpet from Le Montreux Palace Hotel to the Montreux Congress Hall for the solemn ceremony marking the start of the 13th Francophonie Summit. Along their way to the Congress Hall, Cameroon’s First Couple were greeted by Switzerland school pupils who waved flags of member countries of La Francophonie. On arrival at the Montreux Congress Hall, the Presidential couple were welcomed by the President of Switzerland, Doris Leuthard, the Secretary General of La Francophonie, Abdou Diouf and his wife, Elisabeth Diouf. A group photo with each First Couple ushered the start of the summit which took place in the midst of tight security as the Swiss government mobilised it army, air force and navy to provide safety measures for the over 30 Heads of State and government as well as Delegation Heads taking part in the summit of French-speaking countries.

The palm-clad town of Montreux which is favoured for luxury retirement homes and known worldwide for its jazz festival, was locked down and clad in barriers amid maximum security. Throughout the summit, the town was teeming with the distinctive grey green uniformed Swiss soldiers and the array of military hardware on the ground, in the air and on the lake. The air space around the lakeside city of Montreux was closed and six of Switzerland's 11 maritime patrol boats were in operation on the lake. An 11-kilometre air exclusion zone was in force in the skies above Montreux, backed by patrolling aircraft and ground-to-air defence units, all in close co-operation with the neighbouring French air force. Movement around the town of Montreux was greatly restricted as each area had its laissez-passer badge, be it along the road, on the lawn around the Congress hall, in a hotel lobby or around the lakeside. All this, was to guarantee the safety of participants and the smooth proceedings at the International Organisation of La Francophonie summit.

Brenda YUFEH

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