L’artiste camerounais se trouve actuellement à l’hôpital à la suite d’une collision brutale entre son véhicule et une moto, à Ekié vallée vendredi dernier.
A moitié paralysé, le thorax et tout le côté gauche dépourvus de sensibilité, deux fractures situées à l’aine et au thorax, des égratignures qui zèbrent son visage, le chanteur de Bikutsi remercie Dieu et confie au prix d’un grand effort « j’ai l’impression de sortir d’un rêve ». Il n’imaginait pas vendredi dernier que la journée consacrée à l’enregistrement de son prochain album le conduirait sur ce lit d’hôpital. En effet dans la nuit du vendredi, entre 19h30 et 20h, Tsimi Toro interrompt sa séance de travail au studio d’enregistrement, suite à un coup de fil de son petit frère qui lui donne rendez-vous à Nkoabang. Au niveau du lieu dit Ekié vallée, situé à la sortie d’Ekounou, une moto, ayant à son bord trois passagers, veut effectuer un dépassement sur une semi-remorque qui gravit allègrement la pente de cette route. La longueur de la semi-remorque ne facilite pas cette opération et la moto se retrouve face au véhicule du chanteur qui n’a guère le temps de se rabattre sur le côté. Le choc est d’une brutalité inouïe, les deux véhicules se percutent violemment. La partie avant de la Toyota se transforme en une crêpe, le guidon de la moto se disloque, laissant la roue et la jante semblables à du papier froissé. C’est dans cet état que nous les avons trouvé au commissariat du 14e.
Le conducteur de la moto est actuellement aux urgences de l’hôpital central de Yaoundé avec les deux jambes fracturées, un traumatisme crânien et de nombreuses égratignures. Et selon l’inspecteur de police Nguene David, chargé de l’enquête : « le médecin a dit qu’il est dans un état très critique qui nécessitera d’énormes moyens pour qu’il s’en sorte ». Les autres passagers sont aussi en observation, légèrement blessés.
Selon l’inspecteur de police Nguene David, s’il y a mort d’homme l’enquête suivra son cours et des poursuites seront engagées contre le rescapé pour homicide involontaire. Pour le moment précise-t-il : « on ne sait s’ils vivront, ils sont dans un état très critique ».
