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Dossier de la Rédaction

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la danse contemporaine attire du monde à Yaoundé

7 pays en lice pour la 3e édition des rencontres chorégraphiques internationales de danse contemporaine lancée jeudi à Yaoundé.

Dans la salle du Centre culturel français vendredi dernier, la compagnie camerounaise « Guilili » a offert à l’assistance un voyage dans le temps. Sous les feux des projecteurs, une jeune femme se poudrant le visage, est convoitée par deux hommes qui se dirigent vers elle, pour lui exprimer leurs amours. Tâche difficile car inlassablement, la jeune fille les repousse. Et tout cela est traduit par des acrobaties rythmiques harmonieuses, qui ont émerveillé les spectateurs. Ces derniers n’ont cessé d’applaudir tout au long de la prestation !

Par la suite, le compagnie Djam Ntoma, dans « Pourquoi tout ça », sur un fond de musique classique d’Henri Gorecki et de la gestuelle de la chorégraphe Michèle Nkomp Ndjongui, en fera également baver. Cette manie qu’elle a de se déhancher tel un invertébré, ou d’adopter des positions pas possibles, faisait réfléchir plus d’un dans la salle… En marge de cette prestation, la compagnie « Afak » qui participe pour la première fois à ce festival, a aussi eu la cote. La scène met en exergue un couple qui se dispute un seau d’eau. Pendant que la femme veut nettoyer le sol, l’homme lui, veut se doucher avec le même récipient. En se déshabillant, l’homme montre presque ses parties…intimes. Exposant un physique qui n’a pas laissé quelques jeunes filles indifférentes !

Ça y est donc ! La 3è édition du festival « Corps é gestes » est lancée sur le thème « Symbole d’unification des peuples ». Un festival de danse contemporaine qui regroupe les meilleurs talents de l’Afrique noire, et qui met en exergue le travail des jeunes chorégraphes africains. Et pour remporter la compétition, sept pays sont en lice. Le Cameroun avec la compagnie (Guilili), le Gabon (Dibobé), Haïti (Nsolé), la RCA (Kmk), la Côte d’Ivoire, le Rwanda et la République démocratique du Congo. Les différentes rencontres ont lieu au Centre culturel français, à l’Institut Goethe et à la prison centrale de Yaoundé dès 19h.

Pour les différents prix, les organisateurs ont prévu : le prix de la meilleure chorégraphie, du meilleur chorégraphe, du meilleur danseur, de la meilleure danseuse, et le prix espoir. Selon Annie Tchawak, promotrice du festival, il s’agit de voir comment la danse contemporaine peut unir les peuples qui sont désunis. Le verdict sera donné jeudi prochain par le jury qui fera d’heureux vainqueurs… et de malheureux vaincus.

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