L’Association des parents d’élèves et des enseignants de l’établissement a procédé à la rétrocession à l’Etat de trois salles de classe équipées en tables-bancs.
17 millions de F. Tel est le montant des travaux réalisés par l’Association des parents d’élèves et des enseignants (APEE) du lycée de Ndoghem à Douala 3e. Ces travaux comprennent entre autres, un bâtiment de trois salles de classe équipées en tables-bancs, un pan de barrière de 100 m avec un portail métallique ainsi que divers embellissements dans l’établissement. La cérémonie de rétrocession de ces réalisations à l’Etat a eu lieu vendredi dernier au sein de l’établissement, en présence notamment du délégué régional pour le Littoral du ministère des Enseignements secondaires, Jean Jules Ebongue Ngo’o, du directeur des Enseignements secondaires au Minesec, Ondoua Messi, et du chef de division des Examens à l’Office du Bac, Pierre Atangana.
Pour Delphine Tchendjo, présidente de l’APEE du lycée de Ndoghem, il s’agit d’une action qui vise à apporter l’appui nécessaire pour le plein épanouissement des élèves. « Mais, les présentes réalisations ne doivent pas nous faire perdre de vue les projets à réaliser à court et moyen termes dont les plus préoccupants sont la construction d’une salle informatique, d’un bloc d’infirmerie, la construction d’autres salles de classe et l’embellissement continu du campus », a-t-elle déclaré.
De son côté, Jean Jules Ebongue Ngo’o a tenu à féliciter cet exemple de bonne gouvernance de l’APEE. Du reste, le nouveau bâtiment a été baptisé du nom d’Emmanuel Kant, philosophe allemand. Pour les enseignants du lycée, il s’agit-là d’une façon de louer à travers ce chantre de la morale, le respect de la chose publique et collective. Quant à Ondoua Messi, il a tenu à encourager ce genre de partenariat avec l’Etat, tout en œuvrant pour une meilleure utilisation des revenus issus de l’APEE pour que les populations en profitent. Mais surtout, les nouvelles salles de classe viennent désengorger les effectifs pléthoriques dans l’établissement. « Il ne s’agit pas d’accroître la capacité d’accueil de l’établissement, mais surtout de donner de meilleures conditions de travail aux élèves. Ces infrastructures nous permettent notamment de décloisonner les classes des séries littéraires au second cycle. Par exemple, nous avions l’année dernière une seule classe de 1ère A4 de 135 élèves. Maintenant, nous en avons deux (allemand et espagnol) d’une soixantaine d’élèves chacune. Lorsque nous arrivions ici en 2007, nous avions trouvé 27 salles de classe. Aujourd’hui, grâce aux efforts conjugués de l’Etat et l’APEE nous en avons 36 », déclare François Engal, proviseur du lycée de Ndoghem. Cerise sur le gâteau, grâce à ces nouvelles réalisations, l’établissement pourrait dès l’année prochaine devenir un centre complet d’examen du baccalauréat.
Steve LIBAM
