L’ambassadrice de bonne volonté de l’Unesco, a une fois de plus pris la mesure de sa double casquette.

Comme beaucoup d’autres chefs d’Etats participant au 13è sommet de la Francophonie, Paul Biya était accompagné de son épouse. Et Chantal Biya, l’ambassadrice de bonne volonté de l’Unesco, a une fois de plus pris la mesure de sa double casquette. Et aussi de sa stature. L’image qui revient tout de suite, c’est celle de la première dame du Cameroun, qui prend naturellement la tête du groupe des épouses se dirigeant à pied vers le quai, pour prendre le bateau samedi à la fin de la cérémonie d’ouverture. Le programme spécial des conjoints de chefs d’Etat prévoyait une croisière sur le lac Léman. Et c’est à la marche que les premières dames ont rejoint le bateau de plaisance affrété à l’occasion.

La météo, pas du tout clémente, n’a pourtant pas eu raison de la bonne humeur de l’épouse du chef de l’Etat camerounais. Sous une température avoisinant les 0°, Chantal Biya va trouver les mots et le sourire pour contaminer son enthousiasme aux autres. Plus de 300 mètres plus tard, c’est dans une atmosphère de gaieté que la petite troupe prend place à bord de « La Suisse ». On n’a pas vu le temps passer.

La même ambiance, bien entretenue par Mme Biya, va prévaloir tout au long de ce pèlerinage culturel sur les sites les plus pittoresques du Canton de Vaud. Les premières dames vont s’abreuver aux sources de la richesse culturelle et historique de la région de Lavaux, classée patrimoine mondial de l’Unesco. Les célèbres vignes cultivées en terrasses sur les flancs des collines n’ont donc plus de secret pour l’ambassadrice de bonne volonté. Tout comme l’impressionnant lac Léman, le village de Chexbres et ses vestiges, l’histoire de la production des vins…

A Montreux, la première dame camerounaise a pu encore se faire une idée de sa notoriété et de sa cote de popularité. Souvent recherchée par des dizaines de chasseurs d’images, approchée par plusieurs personnalités, Chantal Biya y est allée de sa spontanéité pour nouer des contacts, mais aussi raffermir ceux déjà existants. Notamment avec les autres premières dames membres de l’association panafricaine Synergies africaines contre le sida et les souffrances, qui fête son 8è anniversaire le mois prochain. C’est ainsi qu’elle a été aperçue en aparté avec Viviane Wade, Antoinette Sassou Nguesso ou Sylvia Bongo Ondimba. Comme quoi, toutes les occasions sont bonnes pour faire avancer le combat de ces dames.