L’ancien coach des Juniors a rendu l’âme très tôt dimanche matin.

La nouvelle de sa mort a tardé à être confirmée. Mais un rapide détour par la morgue de la garnison militaire de Douala Bonanjo a permis de confirmer l’information. Le corps d’Alain Wabo a été gardé à la morgue de la garnison sous les pleurs des membres de famille dont son géniteur, Lonla, alias « Tara ». Ce dernier raconte ne pas savoir de quoi est décédé son fils. Mais selon certains membres de la famille rencontrés, l’ancien coach de l’équipe nationale Junior était souffrant depuis plusieurs mois. Il aurait eu une attaque cardiaque dans son domicile à Buéa. Son épouse qui l’a transportée jusqu’à Douala n’a rien pu faire, « Capello » ayant rendu l’âme peu après son arrivée à Douala.

2è garçon d’une fratrie de sept enfants, Alain Wabo meurt à l’âge de 38 ans et laisse une veuve éplorée et un fils. Il était connu pour ses schémas de jeu cadenassés à l’instar du Calcio (première division de football italienne), ce qui lui a valu le surnom de Capello. Lors d’une de ses dernières sorties dans une émission de débat sur une chaîne de télévision locale, au lendemain du match nul réalisé par les Lions indomptables devant les « Simbas » de RDC, comptant pour les éliminatoires de la Can 2012, Alain Wabo laissait entendre que Javier Clémente devait démissionner. Assurément, ce fut la dernière grande sortie de celui qui avait conduit les Juniors à la finale de la Can de la catégorie en janvier 2009. Alain Wabo a entraîné d’autres clubs à l’instar de Renacimiento de Guinée équatoriale, Stade de Bandjoun, Tiko United de Limbe, etc.