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Dossier de la Rédaction

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Affaire des couples « inséparables »: un phénomène courant

Beaucoup s’accordent à dire que l’histoire du couple adultérin « scotché » l’un à l’autre depuis cinq jours à Yaoundé n’est pas un cas isolé.


« Ce n’est pas la première fois qu’un homme et une femme calent pendant un rapport sexuel. Je ne sais pas pourquoi les gens font comme si c’était étrange ». Ainsi s’exprime Joséphine T., vendeuse de poisson au quartier Ngousso à Yaoundé. Elle, comme plusieurs autres personnes rencontrées lundi, affirment avoir vécu ou entendu des histoires similaires.

L’une de ces histoires palpitantes, s’est déroulée dans la région du Sud il y a deux ans. Selon le narrateur Clément N., une femme, mère de quatre enfants, avait pris pour habitude de tromper son mari. Informé de la situation, l’homme est allé voir un tradipraticien. Celui-ci lui a donné une potion lui recommandant de l’induire sur son organe, avant d’avoir un rapport sexuel avec son épouse. Selon notre source, ce produit avait la capacité de contrôler les muscles de l’appareil génital de sa moitié, en ne permettant qu’a lui seul de s’entretenir avec sa femme. Tout organe étranger qui s’y aventurerait y resterait à jamais.

Ignorant la ruse de son époux, la femme a profité de l’absence de son mari pour aller rejoindre son amant à quelques pas de son domicile. Mais cette fois sera la dernière parce qu’elle ne reviendra plus. Selon Clément N., ce sont les cris de détresse du couple qui les alertent. Ils cassent la porte et découvrent la scène. Certains qui ne savaient pas ce qui se passait, ont essayé de les séparer de force mais en vain. Après deux jours collés l’un à l’autre, les deux amoureux sont décédés. Ce n’est qu’au retour de l’époux que l’affaire a été rendue au grand jour.

Les habitants de la ville de Douala ont également vécu ce type de phénomène. Comme dans le Sud, il s’agissait toujours d’une femme mariée qui trompait son mari. Selon un témoin, après être restés scotchés l’un à l’autre pendant deux jours, les deux ont rendu l’âme dans le centre santé où ils avaient été conduits.A Foumbot dans la région de l’Ouest, des amants qui avaient déjà passé trois jours collés l’un à l’autre, n’ont eu la vie sauve, qu’à l’arrivée de l’époux. Ce dernier, selon notre source, avait versé une espèce de poudre sur le couple et quelques minutes plus tard les deux ont pu se séparer. Si le phénomène est médicalement explicable, beaucoup accusent le mysticisme. D’après un observateur averti, ce sont les personnes qui n’ont pas confiance en leurs partenaires qui ont recourent aux marabouts.

«Seul le mari peut y mettre fin»

Bingono Bingono, Crypto-communicologue, spécialiste des sciences occultes.

Comment comprendre qu’un homme ne puisse plus se retirer d’une femme après un rapport sexuel ?

Qu’un « cocufieur » ne puisse plus se retirer de la femme d’autrui ? Parce que c’est seulement dans ce cas que ça peut arriver. En effet, en matière de protection de sa femme, l’homme a des possibilités telles qu’il peut s’arranger, après recours à un spécialiste des phénomènes paranormaux, à ce que son épouse, - je dis bien son épouse, celle qu’il a épousée devant Dieu et devant les hommes parce que c’est la condition première pour que ça marche- si elle a des rapports sexuels extraconjugaux, qu’il arrive quelque chose au partenaire « cocufieur » ou aux deux amants. Et là, la gamme de mauvaises surprises est on ne peut plus variée. On peut choisir que celui qui touche à son épouse perde sa virilité ou encore que les deux amants restent scotchés. Ce dernier cas est la punition la plus sévère dans la gamme de possibilités qui s’offrent au mari. Parce que c’est le plus humiliant. Et le phénomène n’est pas rare.

Alors, comment les libérer ?

On les libère seulement après que le peuple ait été témoin de la faute. Alors, le mari à qui le tradipraticien a donné « l’antidote », au moment où ça l’arrange, il dit les mots ou procède au rituel qui libère. Donc, seul le mari peut y mettre fin. Parce que c’est bien lui qui a choisi cette punition dans une gamme qui lui a été proposée, question de montrer, preuve à l’appui, que son épouse est infidèle.

Mais s’il refuse de les libérer…

Il ne peut pas refuser parce que c’est une loi. Il peut les laisser comme ça pendant quelques jours, mais le pacte l’oblige à se déporter sur les lieux et à les libérer. Parce qu’il est juste question ici d’humiliation. Donc, le pacte qu’il a signé avec le transcommunicateur l’oblige à mettre un terme à cette humiliation. Ce pacte ne porte que sur l’humiliation. S’il laisse aller au-delà, il y a un prix à payer pour lui et sa peut être sa propre vie.

Est-il aussi possible pour une femme de prendre ce type de pacte contre son mari ?

Pas exactement ! Les femmes peuvent recourir aux mêmes experts mais généralement, ce qu’on leur accorde, parce que ce ne sont pas elles les chefs de familles et d’ailleurs, ce qu’elles demandent le plus souvent, c’est l’impotence du mari, lorsqu’il est en posture d’acte sexuel avec une autre femme. Et ça, c’est très courant. Et c’est ainsi la cause de plusieurs divorces. Dès que l’homme constate qu’il ne « fonctionne » plus avec d’autres femmes que l’épouse, il se pose des questions et dès qu’il a la vérité, c’est le divorce ! Aussi parce que généralement, les femmes qui embrigadent ainsi leur mari s’en donnent à cœur joie dehors parce que leur mari ne peut plus rien dehors.

Propos recueillis par Félicité BAHANE N

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