Il est reproché à l’ancien bras droit de Saddam Hussein des exactions dans la répression contre les chiites.
La Cour suprême irakienne a condamné à mort hier Tarek Aziz, l'ancien vice-Premier ministre et bras droit de Saddam Hussein, pour son rôle crucial dans l'élimination des partis religieux, a rapporté la télévision d'Etat irakienne. Il s'agit de la première condamnation à la peine capitale de Tarek Aziz, qui a été le visage du régime irakien en tant que chef de la diplomatie après l'invasion du Koweït en 1990. L'ancien responsable purge déjà une peine de 15 années de prison son implication dans le meurtre de commerçants en 1992 et une autre de sept ans pour la déportation forcée de Kurdes dans le nord de l'Irak.