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Dossier de la Rédaction

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L’assurance en quête de confiance

Au cours de cette semaine les assurances sont l’honnuer. C’est à la faveur des journées de l’assurance organiseés par l’Asac. Pendant deux à trois jourrs les princiapux acteurs de ce secteur vont passer en revue tous les problèmes qui se ^posent à eux. Et pour les observateurs, le moins que l’on puisse dire c’est qu’il était temps. Car cette réflexion générale s’imposait tant les assurances font partie du quotidien des Cmerounais sous leurs différentes déclinaisons. En effet, parmi les secteurs dont l’activité est sans cesse en plein mouvement, il y a celui des assurances. Difficile d’y échapper. A tout le moins, il est inimaginable, de se représenter l’existence d’une entreprise, la sécurité d’un bien ou d’un individu sans assurance. Pourtant si l’assurance est devenue incontournable dans la vie des gens, les rapports entre assureurs et usagers sont loin de couleur de source. Les zones d’ombre demeurent en effet n,ombreuses.

D’ailleurs au cours des années, l’offre mondiale des services d’assurance a connu une profonde mutation qui a eu pour conséquence la multiplication des prestations. Tant et si bien qu’aujourd’hui, toute activité, tout bien est susceptible d’être couvert par une police d’assurance.

Dans le contexte camerounais pendant longtemps, parler d’assurance renvoyait généralement à la police que contractait les propriétaires des voitures ou de motos auprès des compagnies. Alors dans le fond combien sommes-nous à savoir avec exactitude ce qu’est l’assurance ? Pour tenter d’éclairer notre lanterne, l’économiste français Jean Fourastié en donne la définition suivante : « L’assurance est une opération par laquelle un individu, moyennant une contribution, la prime, acquiert pour lui ou pour des tiers, un droit à la protection en cas de réalisation d’un risque, cette indemnité étant versée par une entreprise ou un organisme qui, prenant en charge un ensemble de risques les compense conformément aux lois de la statistique. » On n’est pas sorti de l’auberge, avouons le.

En langage clair, s’assurer, c’est se garantir contre les conséquences financières des aléas de l’existence. Et pour qu’un risque soit susceptible d’être couvert, il faut que trois conditions soient réunies. Premièrement, la réalisation du risque doit être aléatoire, c’est-à-dire indépendante de la volonté de l’assuré. En second lieu, les risques doivent être nombreux et homogènes afin de pouvoir faire l’objet d’une mutualisation. Pour finir, l’assureur doit disposer de provisions financières suffisantes pour faire face à tous ses engagements. L’assurance se situe ainsi à la croisée de l’économique, du technique et du social. C’est en raccourci une véritable industrie de l’incertitude. D’où la perplexité des usagers qui ne savent qu’approximativement à quelle sauce ils vont être mangés par les assureurs.

Malgré cette dose d’incertitude, difficile de faire sans. C’est notamment le cas des assurés de la route. A priori, nul ne peut se mettre sur une route sans que l’engin motorisé qu’il va utiliser soit assuré. Et il faut voir comment les automobilistes se démènent pour être en « règle ». A l’usage, ils déploient des trésors d’imagination pour cela. Le comble c’est que pour la plupart, ils ne s’estiment pas « récompensés » pour leurs efforts. Car entre les assurés et les assureurs camerounais, le ménage est loin d’être un havre de paix. Et sans vouloir jeter l’opprobre sur les assureurs, il faut avouer qu’ils font l’objet de bien de griefs. Certes, en fonction des compagnies, ils ne sont pas à mettre dans le même panier. Mais dans l’esprit de bien des gens, notamment les automobilistes, l’assurance est bonne pour être en règle avec la …police.

Heureusement que dans d’autres cas, les assureurs ont su démontrer toute leur importance. Et avec l’élargissement de leur champ d’intervention, ils sont devenus incontournables. Aussarnce-vie, assurance-voyage, assurance-maladie, personne n’y échappe. Mais un gros travail de communication doit être fait pour qu’assureur et assuré soient sur la même longueur d’onde. Car les litiges sont encore bien nombreux notamment du fait de la méconnaissance par les assurés de –tous- leurs droits. Dans le même temps, les assureurs ne font pas toujours ce qu’il faut pour lever les équivoques. Pourtant un peu de sincérité ne ferait de mal à personne. Au demeurant, pour qu’un contrat d’assurance soit valable, l'assuré doit respecter certaines obligations, ne pas mentir à sa compagnie d'assurances et tenir ses engagements. À défaut, les conséquences peuvent être graves! La même sincérité est attendue de l’assureur. Davantage, il est important que les interventions des assureurs ressemblent moins à un serpent de mer. En effet la réparation des sinistres dans le contexte camerounais est loin de couler de source. D’où une certaine méfiance des usagers à l’égard des assurances. Vivement que chacun s’en tienne à ses engagements. Tout le monde s’en portera bien.


 

 

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