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Les forces en présence dans la présidentielle ivoirienne

Index de l'article
Les forces en présence dans la présidentielle ivoirienne
Laurent Gbagbo, l’atout du pouvoir
Laurent Gbagbo, l’atout du pouvoir
Alassane Dramane Ouattara, l’atout réseau
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L’espace politique en Côte d’Ivoire est dominé aujourd’hui par trois hommes dont les affiches de campagne sont les plus nombreux dans les rues d’Abidjan. Tous les 14 candidats retenus le 20 novembre 2009 par le Conseil constitutionnel peuvent légitimement rêver d’exercer la fonction présidentielle mais il apparaît aux yeux de tous que tout va se jouer le 31 octobre prochain entre le président sortant Laurent Gbagbo, l’ancien chef de l’Etat Henri Konan Bédié et l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara. Henri Konan Bédié est présenté comme l’héritier naturel du premier président de Côte d’Ivoire, Félix Houphouët-Boigny, tandis qu’Alassane Ouattara passe pour être son héritier spirituel.

Laurent Gbagbo, l’atout du pouvoir

C’est à Gagnoa (Centre-Ouest) qu'est né Laurent Gbagbo le 31 mai 1945. Après ses études primaires et universitaires, il a été successivement professeur d'histoire-géographie au lycée Classique d'Abidjan (1970-1973), chercheur a l'Institut d'histoire, d'art et d'archéologie africaine (1974-1982), Secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI-1988) puis député du FPI élu dans la circonscription de Ouragahio (1990). Avant d'accéder à la magistrature suprême de Côte d'Ivoire, le 22 octobre 2000 après l’élection.

Laurent Gbagbo fut pendant des années une des figures de proue de l'opposition, auréolé du prestige d'avoir été le seul à affronter le premier président de la Côte d’Ivoire, Félix Houphouët-Boigny, lors de la première élection présidentielle pluraliste en 1990.

Dans son programme de gouvernement, Laurent Gbagbo, également candidat de la majorité présidentielle, a pour slogan : « Ensemble, reprenons notre marche vers le progrès ». Avec les Ivoiriens, il veut assurer l’égalité des chances par une nouvelle école ivoirienne ouverte à tous jusqu’à 16 ans ; garantir à tous l’accès aux soins de santé et assurer à tous un cadre de vie décent en mettant en œuvre l’assurance-maladie universelle sur toute l’étendue du territoire ; promouvoir les droits des femmes et des personnes vulnérables ; développer les infrastructures pour moderniser et améliorer la compétitivité de l’économie ; gagner la bataille de l’emploi ; développer les productions agricoles et promouvoir l’industrialisation ; consolider la paix et assurer la sécurité des personnes et des biens ; offrir les outils du développement local aux populations ; promouvoir une justice pour tous et lutter contre la corruption.

Henri Konan Bédié, l’atout PDCI

C’est le 5 mai 1934 que Henri Konan Bédié vit le jour à Dadiékro dans le département de Daoukro. Il fait des études primaires et secondaires en Côte d'Ivoire. Après l'obtention de son baccalauréat scientifique en 1954, il poursuit ses études supérieures à l'Université de Poitiers en France. Il obtient successivement la licence en droit, deux diplômes d'études supérieures en économie politique et le certificat d'aptitude à la profession d'avocat. Il soutiendra avec succès, en 1969, une thèse de doctorat d'Etat en sciences économiques. Dès son retour en Côte d'Ivoire, en 1958, Henri Konan Bédié assume les fonctions de directeur à la Caisse de prévoyance sociale et des prestations familiales et contribue à jeter les bases du système de sécurité sociale ivoirienne. Son ardeur au travail lui vaut, dit-on, la confiance et l'estime du président Félix Houphouët-Boigny. Nommé premier ambassadeur de la Côte d'Ivoire indépendante aux Etats-Unis d'Amérique et au Canada, il assure la présence ivoirienne sur la scène internationale et s'emploie à développer les relations économiques et financières avec le continent nord-américain. Fort de ces résultats, Henri Konan Bédié est appelé au poste de ministre des Affaires économiques et financières qu'il occupe sans discontinuer de 1966 à 1977. Il est l'artisan de la croissance économique exceptionnelle de la Côte d'Ivoire, qualifiée de " miracle ivoirien ". Comme ministre des Finances, son autorité professionnelle devient internationale.

Il préside aux destinées de nombreuses organisations communes africaines et internationales. Président en 1974 des Assemblées annuelles du FMI/BIRD. Premier président du Comité joint FMI/BIRD (1974-1976).

Conseiller à la Société financière internationale, filiale de la Banque mondiale alors présidée par Robert Mac Namara, il contribue á la promotion des investissements privés en Afrique noire. Revenu en Côte d'Ivoire, il est élu député et maire de Daoukro. Il est également élu président de l'Assemblée nationale qu'il dirige de 1980 à 1993.

A la mort du président Félix Houphouët-Boigny, le 7 décembre 1993, il accède á la magistrature suprême en vertu de l'article 11 de la Constitution ivoirienne. Il quitte le pouvoir en décembre 1999 suite à un coup d’Etat.

Le nouveau programme de gouvernement que son parti le PDCI-RDA (Parti démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement démocratique africain) propose aux Ivoiriens s’inspire de la grande expérience de gestion des affaires publiques de cette formation politique de 1960 à 1999 : une relance forte de la croissance économique et du développement ; une politique sociale qui se veut hardie et une culture nationale ouverte et dynamique.

Alassane Dramane Ouattara, l’atout réseau

Alassane D. Ouattara est né le 1er Janvier 1942, à Dimbokro (dans le Centre de la Côte d'Ivoire), de feu Dramane Ouattara et de Hadja Nabintou Ouattara née Cissé. De nationalité Ivoirienne, il fait ses études primaires en Côte d'Ivoire, et secondaires en Haute Volta, actuel Burkina Faso. Il y obtient en 1962, son Baccalauréat, série mathématiques élémentaires, et bénéficie d'une bourse américaine pour poursuivre ses études aux Etats-Unis. Inscrit successivement à l'Institut de technologie de Drexel, puis à l'Université de Pennsylvanie à Philadelphie, il obtient en 1967 un Master in Economics.

Muni de ce parchemin, il entre au Fonds monétaire international (FMI), en avril 1968, comme économiste. Avide de connaissances, Alassane Dramane Ouattara poursuit ses études pour obtenir, en mai 1972, un Doctorat d'Etat en sciences économiques. En 1973, il intègre la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) alors à Paris. En 1982, il en devient vice-gouverneur. Il est alors âgé de 40 ans. En novembre 1984, il retourne au FMI pour occuper les fonctions de directeur Afrique. En octobre 1988, il succède à Abdoulaye Fadiga à la tête de l'institution sous-régionale, poste réservé aux seuls nationaux Ivoiriens. Alassane Dramane Ouattara est, à ce moment, âgé de 46 ans.

En avril 1990, alors que la Côte d'Ivoire est secouée par une crise sans précédent, le président Félix Houphouët-Boigny l'appelle à ses côtés, d'abord en qualité de président du Comité interministériel de coordination du programme de stabilisation et de relance économique, puis comme Premier ministre, chef du gouvernement, le 7 Novembre 1990. C'est la première fois depuis 1960, date de l'accession du président Félix Houphouët- Boigny au pouvoir, qu'un poste de Premier ministre, chef de gouvernement, est créé en Côte d'Ivoire. Ainsi, Alassane D. Ouattara, devient, à la suite d'une modification constitutionnelle, le premier et l'unique Premier ministre du président Félix Houphouët- Boigny.

Le Premier ministre s'est attelé à préparer la dévaluation du F CFA qui interviendra le I4 Janvier 1994 un peu plus d'un mois après la disparition du président Félix Houphouët- Boigny. Après le décès du président Houphouët-Boigny, le 7 décembre 1993, Alassane Ouattara retourne au FMI où il est nommé directeur général adjoint en juillet 1994. En juillet 1999, Alassane Ouattara met fin à son engagement auprès du FMI et rentre dans son pays. Il est élu président du Rassemblement des républicains (RDR), son parti politique, lors d'un congrès extraordinaire, le 1er Août 1999. Mais il est écarté de la course à l’élection présidentielle en 2000. C’est donc la première fois que cet économiste de renom briguera la magistrature suprême dans le cadre de la présidentielle du 31 octobre 2010.

Libellé en 24 chapitres, le programme de gouvernement du candidat Ouattara s’articule de plusieurs objectifs : rassembler la Nation ; construire une démocratie de tolérance et d’efficacité ; doter la Côte d’Ivoire d’une justice indépendante et impartiale ; passer à une ère pour l’agriculture ; sauver les infrastructures, les routes et le système de transport de la Côte d’Ivoire ; mieux utiliser les ressources énergétiques et minières ; encourager les chefs d’entreprise et les investisseurs à développer et diversifier l’économie ivoirienne.

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