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Dossier de la Rédaction

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Mbarga Nguele fustige les mauvaises pratiques dans la police

Le Dgsn était jeudi à  Ngaoundéré, dans le cadre de sa ronde nationale de prise de contact .

Dans un coin du quartier Bideng, la lueur d’une torche électrique troue le manteau de la nuit. Au guidon de sa moto, Benoît D., habitant de Ngaoundéré depuis bientôt deux ans, ne commet pas l’erreur de croire qu’il s’agit de policiers et accélère. En passant il se rend bien compte que ce sont des agresseurs, et échappe de justesse à un coup de latte qu’encaissera néanmoins l’arrière de son engin. A Ngaoundéré aussi, des malfrats sévissent, hélas ! Dans la localité, mais également dans ses environs. « Parfois ils vont dans les zones de pâturages, là où il y a les bœufs », explique Benoît D. C’est dire si les forces de sécurité ont du travail. Un travail de tous les instants.

Le Sg de la communauté urbaine de Ngaoundéré, Pascal Hindal, s’exprimant lors de la prise d’armes du Dgsn organisée dans la ville saluera les actions déjà entreprises par la police, tout en soulignant la nécessité d’aller plus loin. Par exemple en construisant des unités de proximité dans des quartiers comme Bideng, Burkina et autres, en équipant mieux les hommes, etc. Ngaoundéré, ville carrefour et ville universitaire, connaît un brassage de populations nécessitant qu’un œil sécuritaire particulièrement attentif soit ouvert.

Le Dgsn lui-même rappellera les maux dont souffrent l’Adamaoua et son chef-lieu en la matière : vol de bétail, vol dans les trains, immigration clandestine, enlèvements, viols. En bonne place dans le rôle des méchants, les coupeurs de route. Martin Mbarga Nguele, tout en faisant lui aussi l’éloge des forces de police de la région, va prescrire sa thérapie contre la criminalité, un mal « qui donne l’impression de se renouveler » : courage et engagement des policiers. Lesquels doivent marquer leur présence, chercher le renseignement prévisionnel, sécuriser les installations ferroviaires, contrôler les flux migratoires. La disponibilité de la police doit être sans faille.

Cela implique, selon le Dgsn, de la discipline et de la rectitude morale. « La Sûreté nationale subit des récriminations au quotidien à cause du comportement indigne » de certains éléments. Martin Mbarga Nguele a prévenu : il ne tolérera pas que des « brebis galeuses » continuent de jeter le discrédit sur la profession. S’agissant des moyens, ils suivront. Mais leur absence ne saurait justifier de mauvais résultats.

Aux chefs d’unité, le Dgsn demandera d’éduquer et de contrôler les hommes, tout en « prêchant eux-mêmes par l’exemple. » Un policier qui harcèle, arnaque ou oppresse les populations ne peut espérer leur collaboration contre les malfrats. Or, souligne le Dgsn, « la force de la police ne peut être maximale » que si elle est aidée par le renseignement, des informations venant de la population. « Brisez le mur du silence », a lancé le Dgsn à l’endroit de ces populations. « Celui qui se tait fait du mal à la société », ajoutera-t-il.

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