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Dossier de la Rédaction

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Des éleveurs traditionnels de la volaille prennent des cours de perfectionnement à Maroua

Depuis le 27 octobre 2010, ils suivent une formation à Maroua en vue de s’approprier des connaissances nouvelles pour leurs activités.

Avec un effectif de la volaille estimé à 3.139.047 têtes, l’Extrême-Nord se situe en quatrième position nationale, juste après l’Ouest, le Littoral et le Centre. Ici, dans de nombreux villages, l’élevage traditionnel de la volaille constitue la principale source de dévises. Des produits que l’on peut rapidement vendre et se procurer des moyens financiers permettant de résoudre un problème ponctuel ou même améliorer ses revenus. C’est dans ce sens qu’a été lancé le 27 octobre à Maroua un atelier de trois jours au profit d’une cinquantaine de petits aviculteurs de zones rurales et péri-urbaines venus des six départements de la région. Question de leur donner des recettes pouvant leur permettre non seulement d’accroître leurs revenus, mais aussi d’améliorer leurs conditions de vie et contribuer à assurer la sécurité alimentaire à travers la protection des cheptels aviaires traditionnels.

Dr Eléonore Christiane Tefiang Donfack, coordonnateur national du Projet d’appui au développement de l’aviculture villageoise (Padav) au Minepia a fait le déplacement de l’Extrême-Nord afin d’assûrer un bon déroulement des enseignements. Dans un premier temps, les éleveurs ont été édifiés sur la philosophie de ce projet, notamment ses objectifs spécifiques, ce que les pouvoirs publics attendent des éleveurs des poulets, des pintades, des dindons, des oies, des pigeons, des canards et des colombes.

Parlant de l’aviculture proprement dite, les paysans ont été sensibilisés sur l’importance de la santé aviaire et sur les moyens à mettre en œuvre en vue d’avoir des produits sains. L’un des volets des travaux a été d’apprendre des recettes nécessaires en vue d’enrichir l’alimentation de la volaille. C’est vrai que pour un départ, il n’est pas question, pour les pouvoirs publics, d’apporter un appui financier quelconque aux petits éleveurs mais de renforcer leurs capacités afin de produire davantage et mieux, mais il n’est pas à exclure que dans l’avenir, les pouvoirs publics leurs octroie des moyens financiers ou des moyens matériels pour leurs activités. C’est ainsi qu’il leur a été conseillé de constituer des Groupes d’initiative commune ou des associations des pruducteurs. Le coordonnateur national du Padav les a abondamment édifiés sur les mécanismes de pérennisation de ce projet et c’est tout le monde qui a affirmé sa ferme détermination de ne ménager aucun effort pour sa survie.




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