Les membres du Comité régional ont été installés samedi dernier.

« En matière électorale, on peut perdre une élection à cause d’une voix, comme on peut la gagner grâce à une voix. Aucune voix n’est donc à négliger ». C’est par ces propos que Jean Bernard Ndongo Essomba a clôturé, samedi, la réunion d’installation du Comité régional des inscriptions (CRI) de la région du Centre, en sa qualité de président. Une rencontre, première du genre, qui intervient dans le cadre de la campagne d’intensification des inscriptions sur les listes électorales lancée par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Une rencontre, surtout, qui a réuni au Palais des congrès les élites de la Région du Centre et plusieurs personnalités afin de s’imprégner de la documentation-cadre élaborée par le RDPC. Il s’agit notamment de la note circulaire du secrétaire général du Comité central, datée du 14 octobre dernier, et du guide d’orientation des structures d’encadrement de la campagne. Pour le président du CRI pour le Centre, la région qui abrite les institutions doit tenir son « statut de vivier électoral du RDPC. Si nous voulons garantir une victoire éclatante à notre candidat à la prochaine présidentielle, la région du Centre se doit de lui apporter la masse électorale critique nécessaire ».

Au cours de cette rencontre, la question d’éventuels conflits d’intérêt entre les délégations du Comité central et celles du CRI pour le 6 novembre a été réglée. Pour le SG adjoint du Comité central, Grégoire Owona, c’est la circulaire du SG, datée du 29 juin dernier et désignant des délégués, qui demeure valide. Mais il a précisé que « nous sommes dans deux opérations différentes mais dont la dynamique mène au même objectif ». C’est pourquoi il a appelé tous les militants à s’impliquer le 6 novembre prochain sur le terrain pour inviter le maximum de citoyens à s’inscrire sur les listes électorales.