Une association camerounaise œuvrant dans ce secteur a profité de la tenue de son assemblée générale vendredi dernier pour échanger sur l’importance de leur prise en compte.

Pour son assemblée générale annuelle, l’Association camerounaise pour l’évaluation environnementale (Acamee), a organisé vendredi dernier à Yaoundé, une conférence-débat autour du thème : « Evaluation environnementale : un outil efficace au service d’un aménagement du territoire durable ». Les membres de l’association, des représentants du gouvernement et le public ont pris part aux échanges dont l’objectif visé était la vulgarisation et la sensibilisation de l’opinion sur l’importance de la prise en compte des aspects environnementaux dans le développement en général et l’aménagement du territoire en particulier. « Nous voulons démontrer qu’une bonne évaluation environnementale permet d’opérer des choix d’aménagements du territoire qui soient durables », a déclaré Dieudonné Bitondo, secrétaire exécutif de l’Acamee.

Plusieurs projets structurants sont en voie d’être réalisés au Cameroun. Le port en eau profonde de Kribi, le Cobalt et le Nickel de Nkamouna, le barrage de Memve’ele et le barrage hydro électrique de Lom Pangar pour ne citer que ceux-là. La prise en compte de l’aspect environnemental de ces grands projets n’attire pas toujours autant de curieux que l’aspect financement. Et pourtant, l’étude d’impact environnemental (EIE), est incontournable et doit précéder le démarrage des travaux de construction. Ces études d’impact environnemental font partie de l’évaluation environnementale, c’est-à-dire, l’ensemble de processus visant l’intégration des aspects liés à l’environnement humain et naturel dans la prise des décisions relatives à la conception, la planification la mise en œuvre et le suivi des politiques, plans, programmes ou projets en vue d’un développement équilibré et durable.