L’écrivain a reçu jeudi le grand prix du roman pour « Nagasaki », en ouverture de la saison des distinctions littéraires.

L’Académie française a décerné jeudi son grand prix du roman à Eric Faye, pour son œuvre « Nagasaki », paru chez Stock. Selon des informations disponibles sur le Net, les Immortels ont ainsi récompensé un auteur discret. En 1995, l’écrivain faisait une entrée remarquée sur la scène littéraire avec son premier roman, « Le Général Solitude ». La presse avait alors salué un auteur rapproché de Dostoïevski et Kafka. A Éric Faye, le public doit notamment « Je suis le gardien du phare » « Les Cendres de mon avenir », « Mes trains de nuit ».

Dans « Nagasaki », il s’est inspiré d'un fait divers qui a eu lieu au Japon. Un homme s'aperçoit en rentrant du bureau que le pot de yaourt qu'il avait laissé sur son réfrigérateur a disparu. Une présence occupe son appartement lorsqu’il s’absente. Pour tenter de la piéger, il installe une Webcam…

Les académiciens donc ont inauguré jeudi la saison des prix littéraires en France. Demain, 2 novembre, ce sont les dames du Femina qui décerneront leur récompense. Mercredi, le lauréat du Médicis sera connu. Le 4 novembre, le jury Goncourt communiquera sa dernière liste. La seule surprise serait l'éviction de Michel Houellebecq. Ce jour-là, aussi, les trublions du prix de Flore se prononceront. Leur favorite semble être Anne Berest pour son premier roman, « La Fille de son père ». Le 8 novembre, les jurys Goncourt et Renaudot rendront leur verdict. Des prix parmi les plus prestigieux.