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Dossier de la Rédaction

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Au tribunal: Ils traînent leur voisin à la barre pour agression

Accusé d’avoir poignardé et dépouillé son voisin, le prévenu plaide le règlement de compte suite à une querelle de quartier.

Un coup monté, une vengeance. C’est la ligne de défense adoptée par Paul Noël Nyemeck, à la barre vendredi dernier au tribunal de grande instance du Mfoundi, où il devait répondre des faits de vol aggravé en coaction. Selon l’exposé du procureur de la République, l’accusé ferait partie d’un gang de quatre malfaiteurs, qui aurait agressé et dépouillé le dénommé Ndjessa, en le poignardant notamment dans le dos et au bras gauche. Les faits s’étant déroulés un dimanche au quartier Etoudi. Paul Nyemeck lui, a été interpellé le lendemain à son domicile, et conduit à la gendarmerie où il a été immédiatement identifié par la victime comme faisant partie du groupe d’agresseurs, et écroué ensuite.

En comparaissant, l’accusé a plaidé non coupable et expliqué sa mésaventure par une altercation qu’il aurait eu quelques jours plus tôt avec l’une de ses voisines, qui n’est autre que la petite amie de M. Ndjessa. « Cette fille vend de l’eau à la devanture de sa maison. Le matin, mon petit frère en avait acheté et a laissé un reliquat chez elle. Dans l’après-midi, je suis venu en prendre et elle m’a réclamé de payer. Je lui ai rappelé que c’est plutôt elle qui nous devait de l’argent. Et c’est comme ça que nous avons commencé à nous engueuler », raconte le prévenu. Pour avoir régulièrement vu sa voisine « traîner la nuit dans les carrefours », c’est ainsi qu’il va la qualifier de prostituée devant son conjoint, M. Ndjessa. Insulte que le couple lui promettra de lui faire payer cher. « Le soir des faits, je dormais chez moi », ajoutera Paul Nyemeck. Information qui constitue l’un des éléments à charge, puisque dans son réquisitoire, le procureur relèvera que la concubine de Paul Nyemeck, susceptible de confirmer cet alibi, ne s’est jamais présentée pour témoigner. L’avocat de la défense s’étonnera pour sa part que la victime, qui connaît parfaitement l’accusé et son domicile, ait attendu le lendemain du vol pour le faire arrêter, alors que cela aurait pu être fait le soir même, les deux étant voisins et les faits s’étant déroulés vers 21h. L’affaire a été placée en délibéré pour le 12 novembre.

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