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Dossier de la Rédaction

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Au tribunal:poursuivi pour l’agression d’un moto-taximan

Ghislain K. devait répondre vendredi dernier, d’un délit en coaction à l’issue duquel la victime a été tuée.

Si l’exposé de l’affaire en lui-même semble simple, les débats de l’audience de vendredi dernier ont soulevé quelques nœuds. A tel point qu’en lieu et place des réquisitions attendues, le représentant du ministère public a demandé l’ajournement de la séance, renvoyée au 26 novembre prochain. Ghislain Kamki, 23 ans, comparaît pour vol aggravé, pour un délit où il y a eu mort d’homme. Dans la nuit du 22 au 23 mai 2008, vers 1h du matin, le moto-taximan Séverin Tchato est agressé et poignardé mortellement au quartier Tsinga par deux passagers qu’il avait embarqué, et qui le dépouillent de son engin. Le benskineur, conduit à l’hôpital, rend l’âme au petit matin. Un autre moto-taximan, Alfred E., accouru en attendant les cris de la victime, est témoin d’une partie de la scène. C’est lui qui va désigner Ghislain Kamki, présenté en « collègue » benskineur, comme l’un des auteurs du forfait. Il est interpellé au carrefour Carrière en juillet 2008 par les éléments du commissariat de 8e arrondissement.

Mais lorsque la défense lui demande ce qu’il faisait cette fameuse nuit du 22 au 23 mai, l’accusé va plutôt référer la Cour à celle du 24 au 25 mai. Et expliquer que ce soir-là, après avoir regardé un journal télévisé vers 21h avec sa petite sœur à son domicile à Ekoudou, il va s’endormir vers minuit. Par ailleurs, à la question de savoir quelle activité il pratiquait avant son interpellation, Ghislain Kamki affirme être vendeur au marché Mokolo, et non benskineur comme suggéré dans l’exposé des faits. Autre élément trouble, le principal témoin de la défense. Si l’alibi de l’accusé est censé être fourni par sa petite sœur, c’est plutôt son ami, le dénommé Duclair Dufang, dont le témoignage a été sollicité. Présent lors de la précédente audience de l’affaire, il n’avait pu être entendu du fait que la défense n’avait pas communiqué sa liste de témoins au ministère public cinq jours avant comme l’exige le code de procédure pénale. Et vendredi dernier, quoique cité, ledit témoin était absent. Le report au 26 novembre devrait permettre de clarifier donc quelques points de l’affaire.

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