Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Le rançonnemnt, les garde à vue abusives condamnés par Mbarga Nguele à Bertoua

Le délégué général à la Sûreté nationale a bouclé l’avant-dernière étape de son tour des services extérieurs de la police vendredi dernier dans la région de l’Est.


Occasion pour le Dgsn de prendre là aussi le pouls de la situation sécuritaire, de toucher du doigt les réalités vécues par ses collaborateurs au quotidien, de s’adresser aux populations, dont la collaboration avec les forces de police (en matière de renseignement surtout) est toujours souhaitée… Mais aussi de stigmatiser ce qui a lieu de l’être au sein du corps.

Des différentes interventions enregistrées lors de la prise d’armes organisée à la place des fêtes de Bertoua vendredi, il ressort que la situation à l’Est est relativement calme, même si, de temps à autre, les criminels donnent de leurs nouvelles. Le Dgsn parlera d’un banditisme multiforme, dû notamment à la situation géographique de la région (zone frontalière). En dehors des cambriolages, de l’action des coupeurs de route et des preneurs d’otages, il faut ajouter à la liste le trafic de véhicules volés dans les métropoles camerounaises, et qui transitent par l’Est pour des pays voisins. Comment omettre le trafic des médicaments, des pierres précieuses, le braconnage et le pillage des ressources forestières ? Ce tableau est davantage assombri par la circulation d’armes à feu et d’armes blanches.

La police ne saurait donc se tourner les pouces ou se lustrer les galons dans la région du soleil levant. Au contraire, elle doit essayer d’être au zénith. Et ce en dépit des sous-effectifs, du vieillissement des personnels ou des moyens pas toujours suffisants. Le corps doit accomplir son « impérieux devoir » de sécuriser personnes et biens, a martelé le Dgsn. Les policiers doivent ainsi anticiper sur les opérations des malfaiteurs, mettre un accent sur la sécurisation des frontières, l’obtention du renseignement ainsi que sa transmission rapide, dialoguer avec les autres forces de sécurité, etc. L’immigration clandestine et la contrebande doivent également figurer au rang des priorités.

Le Dgsn a aussi demandé à ses collaborateurs en poste dans la région de l’Est de tourner le dos au rançonnement des usagers, aux contrôles tracassiers, ainsi qu’aux gardes à vue abusives – sur le coup, il s’est fait applaudir par la foule. « Je m’engage à retirer de la Sûreté nationale toutes les brebis galeuses qui y ont trouvé refuge », a promis Mbarga Nguele, avant d’annoncer des moyens, en hommes et en matériel, pour plus d’efficacité dans le travail.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière