Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Statistiques : la boussole du développement

Combien de Camerounais sommes-nous ? Combien de litres de carburant consomme-t-on par mois au Cameroun ? Combien à l’année. Combien de jeunes de moins de 10 ans sont scolarisés ? Combien y a-t-il d’entreprises au Cameroun ? Ces questions et bien d’autres, on se les posent tous les jours et à tous les étages. Mais les réponses sont toujours loin de couler de source. Pourtant, tout le monde s’accorde à dire que les réponses à ces interrogations sont de nature à permettre à tout un chacun de cesser la navigation à vue. Le 20 octobre dernier, le Cameroun s’est joint à la communauté des nations, pour célébrer la première édition de la Journée mondiale de la statistique. Depuis quelques années déjà en Afrique, on célèbre le 18 novembre, la journée africaine de la Statistique. Autant dire que la statistique fait partie intégrante de la société et que son utilité n’est plus à démontrer. Mais les efforts ne seront jamais assez nombreux pour faire prendre conscience à la masse populaire et aux décideurs, qu’il est important de maîtriser un certain nombre d’informations sur son environnement immédiat afin de mieux esquiver les écueils et poser des actes plus porteurs.

En célébrant de concert avec la communauté internationale la statistique, le Cameroun prend l’option de se doter d’instruments susceptibles de lui permettre de s’engager efficacement dans la bataille du développement. Et il faut le dire, la statistique en fait bien partie. Le 20 octobre dernier à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la statistique, le ministre de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du territoire n’a pas manqué de le rappeler. « Les statistiques (…) sont essentielles au développement économique et social des pays en ce sens qu’elles contribuent à l’émergence d’une société éclairée par des faits établis, sont indispensables à la recherche économique et sociale et aident au contrôle de la gestion des affaires publiques par la société civile. » En somme la statistique est un instrument d’appui au développement d’une culture de gestion axée sur les résultats.

Du reste au-delà de simples propos de circonstances, il est indéniable que le bien fondé des informations statistiques n’échappait pas aux autorités publiques camerounaises. En effet, depuis de nombreuses années, il s’agit d’un sujet d’importance. Dans les faits, le gouvernement se satisfait de la qualité des statistiques produites par les acteurs du Système National d’Information Statistique. Il s’agit d’assurer la transparence, la responsabilité et la bonne gouvernance dans la gestion des affaires publiques. C’est dans cette dynamique que s’inscrit la Stratégie Nationale de Développement de la Statistique (SNDS) dont le premier programme quadriennal couvre la période 2009 - 2013.

Davantage depuis quelque temps, l’Institut national de la statistique, crée en 2001 est au cœur de l’action pour mettre à disposition, l’information la plus pointue et la plus diversifiée possible. Les statistiques sur l’état civil, le genre, la gouvernance, l’environnement et les changements climatiques, les infrastructures, etc. aucun domaine n’est négligé. Mais malgré tous les efforts déployés, les actions de l’INS demeurent peu connues du grand public. Pourtant cela est important. En tout cas, il est difficile de faire autrement. Car comme l’a dernièrement souligné l’Assemblée générale des Nations unies, une amélioration des capacités statistiques est essentielle pour le suivi et l’évaluation des progrès en matière de développement. Il faut bien savoir où on va …

 


 

 

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière