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Dossier de la Rédaction

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Le bac sur la Sanaga à Nachtigal hors d'usage

L'embarcation transportait entre 150 et 200 personnes, en plus de sept voitures, lorsqu'il a chaviré samedi dernier;

Plus de peur que de mal ! Mais on a vraiment frôlé le pire samedi dernier dans le département du Mbam-et-Kim. En milieu d’après-midi, le bac qui relie le village Nachtigal à la ville de Ntui a dérivé, à 10 mètres du point d’accostage, du côté de Ntui. Le bac transportait entre 150 et 200 personnes, en plus de sept voitures. Selon Awa Fonka Augustine, le préfet de ce département joint hier au téléphone, aucune perte, humaine ou matérielle n’a été enregistrée. « Cela s’est bien passé parce que le bac était pratiquement sur le rivage et nous avons pu réagir assez vite. Nous avons dû placer des planches pour que les passagers et les véhicules puissent rejoindre la rive », explique le préfet.

Pourtant, cet incident ne surprend pas beaucoup, puisque le bac requiert des réparations depuis longtemps. Awa Fonka Augustine affirme d’ailleurs qu’un marché a été attribué pour les travaux de réfection depuis son arrivée à la tête de cette unité administrative. Mais l’entreprise adjudicataire est portée disparue.

Mais le plus grave, c’est que depuis l’accident de samedi dernier, le département, déjà assez enclavé, se retrouve encore plus coupé du reste du pays. Les populations, à majorité agricultrices, ont du mal a écouler leurs produits ou à en recevoir des autres localités. En effet, la circulation est actuellement très réduite sur le pont de l’enfance qui relie Sa’a à Ntui, à cause des travaux. « On ne peut y circuler que entre midi et 13h, ou de 18h à 6h du matin », souligne le préfet. Les autres villes du département, notamment Ngoro et Yoko, sont également coupées, du fait du mauvais état des bacs. « Le ministre des Travaux publics a instruit l’installation d’un bac au niveau du pont de l’enfance pour faciliter les mouvements des populations, vers la capitale notamment. Mais nous sommes actuellement totalement coupés du reste du pays. Nous espérons que les pouvoirs publics viendront rapidement à notre secours », lance Awa Fonka Augustine. Pour le moment, la seule voie de contournement, pour ceux qui ont la patience de supporter la longueur et les difficultés du trajet, reste Mbangassina.


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