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Dossier de la Rédaction

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Mbarga Nguele fustige une nouvelle fois les policiers mendiants

Le Dgsn, bouclant hier par Yaoundé sa prise de contact nationale avec ses services, a fustigé les policiers sans dignité. Le délégué général à la Sûreté nationale (Dgsn) a-t-il vécu pareille scène ? C’est que, hier à l’esplanade de l’Hôtel de ville de Yaoundé, Martin Mbarga Nguele a rendu une situation qui devrait évoquer des souvenirs chez bon nombre d’automobilistes. Le Dgsn a donc mimé : « Patron, ne nous montrez pas vos pièces ou celles du véhicule. Nous, on a froid (ou chaud, selon qu’il fasse nuit ou jour). On est là pour vous… Mon enfant est malade. » Le chef de corps de la police, qui bouclait par Yaoundé sa tournée nationale de prise de contact avec ses services, ne veut plus de cette « mendicité publique », pratiquée « à ciel ouvert », par le policier, « qui pourtant jouit de sa rétribution normale. »

Une telle mentalité fait le lit d’autres anomalies, également fustigées par le Dgsn. Par exemple, les cas où sous « l’influence de l’argent » un prévenu « se retrouve en cellule », tandis que « le mis en cause, qui a des comptes à rendre », retourne vaquer à ses occupations. Pareils comportements ternissent l’image du corps, déplore le Dgsn, ajoutant qu’ils finissent par susciter des inquiétudes, laissant penser que la police est plus nuisible qu’utile. Elle a pourtant fort à faire sur le champ de ses missions classiques.

En effet, si un calme relatif prévaut dans le Centre, les populations ne sont pas à l’abri d’actes de banditisme, perpétrés çà et là à travers le territoire de la région, chef-lieu compris. Agressions dans les taxis, vols à l’aide de motos, braquages suivis de viols dans les domiciles, actes de vandalisme dans les édifices publics. A cela il faut ajouter les problèmes liés à l’insécurité routière, les accidents de la voie publique « en nette augmentation », et la circulation qui tourne parfois au « calvaire », aggravé par l’ignorance et l’incivisme des automobilistes et des piétons. Autres soucis du Dgsn, la cybercriminalité et « le terrorisme médiatique »…

C’est clair, il y a du boulot. Si les policiers veulent bien le faire, prescrit le Dgsn, qu’ils se remobilisent. Que chacun fasse son autocritique, opère sa mutation personnelle et rejoigne la révolution intégrale que Martin Mbarga Nguele appelle de tous ses vœux. C’est d’une réconciliation avec l’éthique qu’il s’agit. Afin que les populations soient rassurées et non pressurées, que les patrouilles visent à traquer les bandits et non à tracasser les citoyens. A ces citoyens justement, le Dgsn a demandé de collaborer avec la police et de refuser de « négocier » avec les policiers véreux, assurant que son cabinet est ouvert pour qui a motif à se plaindre. Pour le reste, les forces de police recevront progressivement les appuis nécessaires en hommes et matériels, afin d’être toujours plus efficaces. En attendant, qu’elles s’attellent à leur travail.


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