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Dossier de la Rédaction

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La Beac confirme la reprise économique en zone CEMAC

4% en 2010 contre 2,1% en 2009 dans la sous-région. Vendredi dernier, ces nouvelles encourageantes ont été révélées au cours du Comité de politique monétaire.

La situation macro-économique de la Cemac s’améliore. Lucas Abaga Nchama, l’a confirmé et s’est montré confiant au sortir de la 3e réunion du Comité de politique monétaire de la Beac tenue dans la salle du conseil de l’agence de la Beac de Douala. « Au plan sous-régional, le CPM a relevé un redressement des activités économiques en relation avec une conjoncture internationale favorable et le raffermissement des cours des principaux produits d’exportation », a expliqué le président du CPM et gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac).

Pour lui, la croissance économique s’établirait ainsi à 4% en 2010 contre 2,1 en 2009, sous l’effet d’une hausse de la production de pétrole brut et de gaz et de la bonne tenue du secteur minier, de l’accroissement des investissements publics et privés. De même, les comptes publics et extérieurs s’améliorent sensiblement, en raison du raffermissement des cours des matières premières. Il ajoute : « On note une baisse des tension inflationnistes. L’indice global des prix à la consommation des ménages de la sous-région part de 4,3% en 2009 à 2,1 en moyenne annuelle en 2010. »

Malgré toutes ces nouvelles positives, la croissance reste encore fragile et insuffisante au regard du potentiel des économies de la Cemac, lesquelles, selon la Beac, sont confrontées à de nombreux défis liés à l’étroitesse de la base productive et des exportations, à la persistance des déficits énergétiques, au faible développement et au manque de profondeur du système financier. « Au regard de l’évolution de l’économie mondiale et de la sous-région, le Comité de politique monétaire a décidé de maintenir les taux directeurs inchangés par rapport à dernière fois, comme nous l’avons laissé », a confié Lucas Abaga Nchama.

L’autre sujet en débat au cours de ce CPM était la question de la gestion des réserves de change. « Au regard de l’évolution jusqu’au 31 août de l’année en cours, le CPM a adopté la stratégie pour le 4e trimestre », a déclaré le gouverneur de la Beac. Enfin, après le séminaire organisé à Douala pour l’installation du taux effectif global, et le taux de l’usure dans la sous-région, le comité a approuvé selon Lucas Abaga Nchama un projet de règlement, « que nous allons approuver au conseil d’administration de la banque et au comité ministériel, afin de rendre ce projet effectif ».

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