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Dossier de la Rédaction

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Les incidents au consulat de RCA à Douala tels que vécus par ses responsables

Le chef de poste consulaire de la République centrafricaine à Douala est revenu sur les accrochages entre ressortissants centrafricains au cours d’un point de presse vendredi dernier.

Au cours d’un point de presse vendredi dernier, le chef de poste consulaire de la République centrafricaine à Douala est revenu sur les accrochages entre ressortissants centrafricains qui ont éclaté le mercredi 3 novembre au consulat de la RCA, à la rue King Akwa. Bilan : un mort, le nommé Célestin Sem-Toua, vigile de nationalité centrafricaine et plusieurs blessés. La personne décédée, selon le consul, essayait d’empêcher les assaillants de saccager le consulat avant de recevoir plusieurs coups de poignard. Une autre victime est encore à l’hôpital, dans un état critique. CT revient sur les principaux points de cet échange où Marie-Louis Denis Magnonde, le consul de RCA à Douala, était accompagné pour l’occasion, du président de la Commission électorale indépendante (CEI) locale.

L’identité des assaillants

« Nous récusons l’information selon laquelle nous avons voulu empêcher les Centrafricains de s’inscrire sur les listes électorales », affirme d’emblée, le consul. Pour lui, il s’agit de personnes incapables de justifier leur nationalité centrafricaine et qui voulaient s’inscrire sur les listes électorales en vue de l’élection présidentielle du 23 janvier 2011 qui aura lieu en RCA. « Nous recevons les actes de naissance et nous vérifions. Vous comprendrez que les actes sont sans cachet. Ce sont des documents falsifiés, des faux documents. Et la majorité des personnes qui les présentaient étaient des réfugiés, appartenant au HCR. Or, la loi défend aux réfugiés de participer aux activités politiques de la RCA », lance Marie-Louis Denis Magnonde. Pour lui, ces personnes ont voulu tromper la vigilance de la CEI.

Le problème de fond

L’inscription sur les listes électorales demeure la toile de fond de cette bagarre sanglante entre certains ressortissants centrafricains basés à Douala. Pour le président de la Commission électorale indépendante locale, Marcelin Yalemende, l’équipe mise en place pour les inscriptions sur les listes électorales est composée de personnes de l’opposition, du pouvoir et de la société civile, et qui sont très regardantes sur le déroulement des opérations. « Nous avons suivi ces opérations depuis le début, et on n’a jamais enregistré quelqu’un avec les actes de naissance. On est resté dans l’application des textes », explique-t-il.

La collaboration des autorités camerounaises

« Nous adressons, au nom du gouvernement centrafricain, un message de remerciement aux autorités camerounaises pour la promptitude et l’énergie avec lesquelles elles ont pris les choses en main. Sans leur intervention, on aurait peut-être eu à déplorer plus de morts à l’issue de ce saccage », reconnaît le consul. Le diplomate assure par ailleurs que « des mesures seront prises pour que les ressortissants centrafricains vivent dans la paix au Cameroun et participent au processus électoral selon les lois en vigueur. »

Le message aux Centrafricains

Marie-Louis Denis Magnonde invite les Centrafricains à être vigilants et à « ne pas participer ou contribuer à la naissance et à l’enracinement des attitudes antipatriotiques comme celles du 3 novembre, qui n’honorent pas l’image de la RCA au Cameroun ». Pour lui, ceux qui ont participé à ces actes souhaitaient semer le trouble et la confusion dans le déroulement normal du processus électoral à Douala. En rappel, on compte plus de 1500 Centrafricains à Douala, et près de 4.000 au Cameroun, selon des sources consulaires.

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