Chant, danse, animation tous azimuts. A la maison du parti RDPC de Nanga Eboko, les militants ont trouvé de quoi tenir en haleine le public venu nombreux à la célébration des 28 ans d’exercice du pouvoir du président Paul Biya. Un répertoire riche, interrompu de temps en temps, par les interventions des officiels.
Le délégué du comité central, Bernard Messengue Avom, ramène un message des militants à leur illustre candidat : « les acquis sont consolidés dans la Haute Sanaga où les camarades du parti réaffirment leur fidélité. Ils sillonneront tout le département pour ratisser les voix. En dehors du département et partout dans le pays, les fils de la localité battront campagne pour le candidat naturel du RDPC, de jour comme de nuit. Parce que ici, le vote est une question d’honneur. C’est un devoir d’affection envers la première dame, leur fille. Pour cela, le challenge, c’est dépasser le score du département de Dja et Lobo, département d’origine de leur beau-fils ».Un vote expressif promis, soutient Mvigne Serges, de l’OJRDPC. « Les autres pourront venir dans la haute Sanaga puiser les voix pour augmenter leurs pourcentages », lance la présidente de l’OFRDPC. Des piques qui en ont rajouté à l’ambiance.
Pour atteindre l’objectif, a rappelé Bernard Messengue Avom, chaque militant du RDPC de la Haute Sanaga devra sensibiliser pour l’inscription sur la liste électorale. Il en a été question deux jours avant, au même lieu (maison du parti), à Nanga Eboko. Le délégué du Comité central était alors venu pour installer la commission communale d’inscription et lui rappeler la mission qui est la sienne : sensibiliser et accélérer le processus d’inscription en usant toutes les stratégies efficaces pour ne laisser aucune voix favorable en dehors du processus. Un centre de d’établissement des cartes nationales d’identité sera bientôt ouvert dans la ville, avec au besoin des unités mobiles afin de permettre à chaque citoyen en âge de voter d’avoir une pièce d’identité. Un programme de sensibilisation est en cours d’élaboration. Et déjà, des pressions sont exercées sur le délégué du Comité central pour intégrer la commission. Sa réponse : la moisson est grande et il y a de la place pour tout le monde.
