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Dossier de la Rédaction

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Yaoundé II ouvre le bal du Festi-Bikutsi 2010

C’est à Tsinga que la tournée du festival a fait sa première escale lundi dernier.

Il suffit de se laisser guider par les cris du public endiablé par un rythme bikutsi, pour retrouver le site du premier rendez-vous de la grand’messe du bikutsi. Lundi dernier face à l’ancien Camp sic Tsinga à Yaoundé, des starlettes de la chanson ont offert le spectacle aux amateurs de bikutsi. La première étape du festival a drainé les foules de la commune de Yaoundé II face au podium sur lequel se sont succédé des artistes, peu connus ou même méconnus pour la plupart. Des noms comme Simi Franc, Ladina, Sylvie Tampon ou Roberto St Erick ne diront peut-être pas grand-chose aux nouveaux convertis, mais ces chanteurs ont malgré tout su mettre le feu à la scène, si l’on en croit les acclamations du public. C’est aussi ça le Festi-Bikutsi, donner leur chance à des bleus.

Fidèle aux paroles et attitudes à la limite du vulgaire, devenu propre aux artistes de ce domaine musical, le volume 1 du Festi-Bikutsi 2010 n’a pas déçu. On a parlé de désespoir, de solitude, d’amour, mais aussi de sexe, beaucoup de sexe. Et le public de Yaoundé II, parmi lequel la plus haute autorité de la Commune, le maire, Luc Assamba, n’a pas boudé le show. En témoignent les ovations qui ont accompagné le passage de chaque artiste, certains plus appréciés que d’autres. Car l’applaudimètre avait ses préférences. L’une d’elles, Martine Abada. Comme l’ont précisé les animateurs de la soirée, la chanteuse a souvent été de la caravane.

Tout dans la voix, l’allure et les formes généreuses de la jeune dame rappelle une certaine Majoie Ayi. Sans être une sombre caricature de la star du bikutsi, Martine Abada a imposé son propre style sur scène. « Aime moi avec mes qualités et mes défauts », clame-t-elle dans sa chanson, entre deux coups de rein enjôleurs. « On t’aime déjà comme tu es », entend-on dans le public. L’ambiance, festive de bout en bout, a gardé son intensité au fil des passages. On a gardé le meilleur pour la fin. Eboué Chaleur, la célébrité du jour, a fait bouger son monde en clôture de tableau. Seule déception de la première soirée du Festi-Bikutsi, l’absence de Kareyce Fotso, pourtant annoncée sur le programme de cette folle nuit de Yaoundé II.

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