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Dossier de la Rédaction

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Publicité: des supports obsolètes jonchent les rues de Yaoundé

Du fait de la prolifération des régisseurs clandestins, banderoles et affiches restent accrochées plusieurs mois après l’évènement annoncé.

« Le complexe universitaire Siantou et l’ONG internationale Governance Institute souhaitent la bienvenue au Pr. Jacques Fame Ndongo ». Deux mois après la cérémonie ainsi annoncée, la banderole n’a pas bougé. Le visiteur qui l’aperçoit pour la première fois à l’entrée de l’université catholique d’Afrique centrale, peut penser que l’évènement est encore à venir. Tant elle semble avoir été épargnée par les intempéries. Ce n'est pourtant pas la seule banderole du genre. En sillonnant les rues de la capitale, il n'est pas rare de voir, outre des affiches, des banderoles posées sur des mâts, des poteaux électriques, annonçant des événements ayant déjà eu lieu. Même les affichettes n'y échappent pas.

A Yaoundé en ce mois de novembre, l’on retrouve encore des supports publicitaires de « spéciale rentrée scolaire ». Dans les quelles, les concernés ventent les qualités d’un nouvel établissement. Il suffit de lever la tête au niveau du centre ville. Ce sont les quartiers qui détiennent le record des ces affiches caduques. Amorties par la poussière, la pluie et le soleil, ces banderoles demeurent accrochées sur des poteaux électriques, au grand dam des populations et devant l’indifférence des autorités.

Au regard de cette situation, une question revient sans cesse: pourquoi ces supports restent-ils en évidence même près l’événement qu’ils annoncent? Si la loi N°2006/018 du 29 juillet 2006 régissant la publicité au Cameroun, est muette en terme de délai d'affichage, quelques régisseurs avancent plusieurs raisons pour justifier cet état des choses. « Pour poser des affiches, il faut être un régisseur agréé par le ministère de la Communication et par la Communauté urbaine. En tant que tel, lorsqu’on est sollicité par un client, nous posons la banderole et après l’évènement, c’est nous qui devons la retirer. Mais dans ce métier en ce moment, il y a des brebis galeuses qui fabriquent ces banderoles en tissu. Ce qui est interdit. En plus, ils les affichent dans la nuit et des mois après, ne viennent pas les enlever », explique un régisseur de la place.

Par ailleurs ajoute notre source, enlever ces affiches et banderoles nécessite des coûts et une logistique que les « clandestins » ne possèdent pas. Conséquence, certaines s’éternisent dans les rues si jamais les régisseurs chargés de les retirer ne le font pas. Pour lutter contre ce phénomène qui d’après la communauté urbaine salit la ville, une police de contrôle a été mise sur pied afin nettoyer les rues de la capitale.

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