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Dossier de la Rédaction

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Extrême-Nord : Le projet Chari Logone grippé

Les dysfonctionnements constatés ont amené le Minepat à aller à la rencontre les acteurs de ce projet de développement à Maroua.

Arrivé à Maroua en début d’après-midi du lundi 8 novembre 2010, le ministre Louis Paul Motaze n’a pas eu un temps de repos. A peine les valises posées, il s’est rendu à la salle des conférences des services du gouverneur présider une séance de travail à huis clos avec les membres du comité de gestion du Projet de développement rural intégré du Chari-Logone (PDRI-CL) qu’il avait officiellement mis sur les rails le 17 février 2010 à Kousseri. Au cours de cette cérémonie solennelle de lancement, le Minepat avait parallèlement procédé à l’installation de l’équipe du projet, à savoir, Abakar Mahamat, coordonnateur du projet, de Jamal Moustapha, président de la commission de passation des marchés, de Toloba Kali, administrateur comptable, de Manacheo Baldagaye, expert en suivi/évaluation et d’Aminatou Boutou, comptable. « Il vous revient de nous démontrer et de démontrer à tous que vous êtes vraiment à la hauteur de la tâche. Les populations vous regardent, le gouvernement vous regarde, nos partenaires au développement vous regardent», a averti le ministre Louis-Paul Motaze.

Il s’agit d’un projet de près de 10 milliards de francs Cfa cofinancé par l’Etat du Cameroun, le Fonds de l’Opep et la Banque islamique de développement et qui est appelé mettre sur pied certaines infrastructures sociales et environnementales, à assurer la sécurité alimentaire par le développement de la pêche, de l’agriculture irriguée et bien d’autres réalisations. Bref l’ambition du gouvernement à travers ce projet était de faire du Logone et Chari et du Mayo-Danay- départements sur lesquels s’étale le projet- un grenier pour la sous-région Afrique centrale, repoussant par là-même la pauvreté loin des populations bénéficiaires. A travers la mise en place de ce projet, le gouvernement camerounais et les partenaires au développemnt voient en filigrane la création de nombreuses activités génératrices de revenus. La visite du Minepat rentre en droite ligne du contrôle régalien que doit assûrer la tutelle, interlocutrice auprès des bailleurs de fonds puisque c’est lui qui doit leur rendre compte de la marche de ce projet dont ils ont hâte de voir murir les fruits. A toutes les parties prenantes, le ministre a prescrit des orientations qui, si elles sont mises en œuvre, permettront de dégripper la machine, pour le grand bien des populations riveraines.

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