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Dossier de la Rédaction

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Yaoundé fait le plein du bikutsi

Le Festi-Bikutsi bat son plein, et devrait connaître un pic demain au camp Sonel d’Essos.

Il suffit de suivre les cris du public endiablé par un rythme fou, pour retrouver le site de la grand’messe du bikutsi. Mardi dernier, c’est à proximité du carrefour Messamedongo à Yaoundé que les organisateurs du Festi-Bikutsi 2010 ont, après Tsinga la veille, fait leur deuxième escale. Question d’offrir aux riverains une fin de soirée ensoleillée et rythmée par des chanteurs de ce genre musical accompagnés de l’orchestre d’une entreprise brassicole. L’on a vu évoluer sur scène en live des artistes comme Ledoux Marcellin, Justice Beyene ou Odilon Maxo, ancien du groupe Macase ou des moindres comme Kabelle, Marty Bek’s, Franky Préfet ou Larosy Akono, une ancienne arbitre internationale de football.

Une diversité de styles ont également ponctué la soirée, allant des rythmes à la K-Tino aux formes empruntant au coupé-décalé ou au break dance, en passant par le style légendaire des Têtes brûlées interprété par Mengala Joss, un ancien du groupe mythique. Un véritable festival de musique populaire auquel le public a participé activement en envahissant fréquemment la piste de danse.

La spectacle a été de haute facture, comme lors de la première soirée de la caravane du festival la veille au quartier Tsinga. Des starlettes de la chanson y ont fait le show en face de l’ancien Camp sic. Sur le podium, se sont succédé des artistes, peu connus ou même méconnus pour la plupart. Des noms comme Simi Franc, Ladina, Sylvie Tampon ou Roberto St Erick, qui ont malgré tout su mettre le feu à la scène, si l’on en croit les acclamations du public. C’est aussi ça le Festi-Bikutsi, donner leur chance à des bleus.

Seulement, si les chansons ont parlé de désespoir, de solitude, d’amour, elles ont aussi de sexe, beaucoup de sexe. Dans l’ensemble, le public de Yaoundé II, parmi lequel la plus haute autorité de la commune, le maire, Luc Assamba, n’a pas boudé le show. En témoignent les ovations qui ont accompagné le passage de chaque artiste, certains plus appréciés que d’autres. Car l’applaudimètre avait ses préférences. L’une d’elles, Martine Abada. Comme l’ont précisé les animateurs de la soirée, la chanteuse a souvent été de la caravane. Tout dans la voix, l’allure et les formes généreuses de la jeune dame rappelle une certaine Majoie Ayi. Sans être une sombre caricature de la star du bikutsi, Martine Abada a imposé son propre style sur scène. « Aime-moi avec mes qualités et mes défauts », clame-t-elle dans sa chanson, entre deux coups de rein enjôleurs. « On t’aime déjà comme tu es », a-t-on entendu dans le public.

L’ambiance, festive de bout en bout, a gardé son intensité au fil des passages. On a gardé le meilleur pour la fin. Eboué Chaleur, la célébrité du jour, a fait bouger son monde en clôture de tableau. Seule déception de la première soirée du Festi-Bikutsi, l’absence de Kareyce Fotso, pourtant annoncée sur le programme de cette nuit de Yaoundé II. L’apothéose du festival est prévue demain au Camp Aes Sonel d’Essos.

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