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Dossier de la Rédaction

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La circulation devient un calvaire à Yaoundé 1er

Routes en chantier ou en mauvais états, trottoirs encombrés et insécurité de tout bord, les populations ont sollicité mardi dernier l’intervention du préfet du Mfoundi.

Yaoundé I est un arrondissement pas comme les autres, selon Emile Andze Andze, maire de la circonscription. Et ce, parce qu’il abrite le palais présidentiel et plusieurs autres services sensibles comme la BEAC. Mais curieusement, c’est aussi l’arrondissement du Mfoundi dans lequel les réseaux urbains sont les plus chaotiques. Tenez, pour ce qui est de la voirie, depuis près d’un an, sortir et entrer à Emana est un calvaire de jour comme de nuit, à cause de la construction de la pénétrante Ouest de Yaoundé. Un chantier qui piétine un peu trop, du goût des populations, dont certaines réclament d’ailleurs l’indemnisation de leurs habitations détruits pour céder place à la route. La construction de cette voie a malheureusement aussi détruit des conduits d’eau, laissant les robinets à sec depuis plusieurs mois. L’éclairage public connaît également des zones d’ombre. Les griefs contre le chantier d’Emana sont légion. Mais pour Jean Claude Tsila, préfet du Mfoundi, il faut être patient. Car, « là où la route passe, le développement suit »… Sauf que ces difficultés sont généralisées à Yaoundé I.

En fait, le préfet du Mfoundi était mardi dernier l’hôte des populations de Yaoundé I dans la suite de sa tournée de prise de contact et d’animation socio-économique. Un arrondissement cher à son cœur, pour l’avoir vu naître et là où il a troqué sa casquette de sous-préfet pour celle de préfet, il y a juste deux ans. La visite de Jean Claude Tsila à Yaoundé I a donc été plus longue, avec 10 escales. Entre autres, le Lycée de Nkolondom, dans le noir depuis près d’un an, suite au vol des 900 m de câbles servant à la fourniture électrique. D’où l’absence des cours pratiques d’informatique dans cet établissement, qui compte pourtant une salle équipée d’une trentaine d’ordinateurs. «Des équipements malheureusement en cours de détérioration, faute d’usage », selon Mme Ateba Ndoundoumou, proviseur. Après le lycée de Nkolondom, le préfet a marqué une pause à la chefferie de groupement Etoudi-Emana et au campus de l’université protestante d’Afrique centrale.

Au parc Kyriakides, où le chef de terre a eu une séance de travail avec les populations, les griefs ont à nouveau porté sur le mauvais état des routes. Le tapage nocturne des églises réveillées et la montée du grand banditisme ont également été décriés. Si à « Manguiers », la circulation est difficile pour cause de mauvais stationnements, au carrefour Elig-Edzoa, c’est l’absence des feux tricolores et l’occupation anarchiques des trottoirs qui font problème. Côté piétons, même de jour, les voleurs empêchent tout déplacement. D’où le besoin de postes de police çà et là.

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