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Dossier de la Rédaction

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Burkina Faso : premier couac d’une campagne électorale

Un candidat demande la démission la démission de Moussa Michel Tapsoba, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). L’élection présidentielle est prévue le 21 novembre 2010.

Après une dizaine de jours, la campagne pour l'élection présidentielle du Burkina Faso, prévue le 21 novembre, dont l'ambiance est jugée "terne" par les populations, a connu son premier couac avec une lettre ouverte du candidat de la coalition "Burkindlem", Bénéwendé Stanislas Sankara, exigeant la démission de Moussa Michel Tapsoba, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Le candidat Sankara estime que le président de la CENI a posé des actes de nature à entamer la crédibilité de son institution, salir le Burkina Faso et insulter les populations. Il s'agit d'abord du refus du président de la CENI de procéder au croisement des données de la CENI avec celles de l'Office national d'identification (ONI), bien que le dispositif mis en place par le gouvernement le permettait bel et bien. Outre les déclarations intempestives du président Tapsoba dans la presse relatives au nombre d'électeurs qu'il est utile de mobiliser, la lettre trouve que le fichier électoral produit à cet effet est le plus mauvais que le processus démocratique ait jamais connu. La lettre ouverte met également le doigt sur la précipitation du premier responsable de la CENI à faire réviser la loi portant Code électoral en son article 53 pour en extirper les filiations qu'il juge non conformes aux pièces exigées pour le vote et sa " précipitation" à établir des cartes électorales non conformes au même article 53 révisé. L'omission d'y noter le lieu de naissance, bien que cela figure sur ladite carte d'électeur est qualifiée par Me Sankara de porte ouverte à tous les abus et à toutes les fraudes possibles dont M. Tapsoba sera comptable le jour du scrutin. Sept candidats sont retenus par le Conseil constitutionnel pour participer à la course présidentielle, y compris le président sortant Blaise Compaoré. Au pouvoir après le coup d'Etat de 1987, Blaise Compaoré a été élu président de la République en 1991 et réélu en 1998 et en 2005.

Xinhua

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