Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Synergies africaines contre le sida et les souffrances! L’association des premières dames d’Afrique souffle en effet sur sa neuvième bougie ce jour. Mais au siège, on a fait le choix d’une célébration dans la sobriété, préférant une communication médiatique, tout aussi sobre, pour rappeler l’évènement à l’esprit des Camerounais et des Africains. Et à l’heure où les enfants de cet âge s’attarderont sur les cadeaux qu’on leur offre, cette autre structure humanitaire née du grand cœur de la première dame Chantal Biya, a déjà amassé une certaine expérience dans le domaine de la réduction des souffrances sur le continent.
Et pour ce faire, 27 pays, à travers leurs premières dames, suivent la présidente fondatrice dans son élan, à travers trois principaux projets : la réduction de la transmission du VIH/sida de la mère à l’enfant, la réduction de la mortalité maternelle et infantile et l’atténuation des souffrances de l’enfant africain, notamment les orphelins, les enfants vulnérables et ceux victimes de conflits. Des projets qui ont été programmés et reconduits dans des plans d’action adoptés lors des conférences des premières dames, notamment à Yaoundé (Cameroun), à Ouagadougou (Burkina Faso) et à Niamey (Niger).
C’est ainsi que sur le terrain, on a remarqué des actions fortes sur le continent, avec l’appui de nombreux partenaires qui acceptent de soutenir l’association. On peut, sans être exhaustif, citer l’encouragement et le soutien permanent aux actions de prévention et de prise en charge du VIH/sida. Synergies africaines s’emploie également, par le biais des plaidoyers, à appuyer le développement de la recherche vaccinale et des antirétroviraux. La conférence de Los Angeles sur le leadership pour la santé, organisée en collaboration avec US Doctors for Africa, en est un bel exemple. Concernant la réduction de la mortalité maternelle et infantile, une campagne est en cours depuis 2008, en partenariat avec l’UNFPA. Baptisée « Campagne d’accélération de la réduction de la mortalité maternelle en Afrique (CARMMA) », elle est parrainée par Chantal Biya en personne.
De plus, les premières dames d’Afrique ont su mobiliser les entreprises du médicament (LEEM) pour faire comprendre aux enfants en âge scolaire les dangers de l’automédication. La campagne nommée BOUM (Bon usage du médicament) a ainsi été menée au Cameroun et au Burkina Faso. Sans oublier le projet « école de vie et d’agriculture », mis en place en faveur des orphelins du VIH/Sida, grâce à un appui de la FAO. Ainsi, même si aucune manifestation n’a été organisée pour la circonstance, on se félicite à Synergies africaines du chemin déjà parcouru, sans pour autant s’en contenter. Avec la notoriété acquise au fil des ans par l’association, les défis sont à venir. Plus grands.
