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Dossier de la Rédaction

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Sur le chemin de la croissance

Depuis le passage lundi dernier du Premier ministre, Philemon Yang devant la représentation nationale, pour la présentation du programme économique, financier, social et culturel du gouvernement pour l’année 2011, il est clair que le prochain budget va accorder la priorité à l’énergie, à l’agriculture et aux infrastructures. La décision du gouvernement d’allouer des ressources plus importantes à ces secteurs s’explique par le fait qu’ils sont inducteurs de croissance et, ce faisant, permettent de poursuivre la lutte contre la pauvreté qui demeure l’une des priorités de l’heure.

Une lecture du projet de budget 2011 dans son volet consacré à l’investissement public permet de mieux saisir la portée de la décision gouvernementale. En effet si le projet soumis à l’examen des députés est adopté en l’état, le budget d’investissement public du ministère de l’Agriculture et du Développement rural passera de 23 milliards en 2010 à 39 milliards en 2011 ; celui du ministère de l’Energie et de l’Eau de 39 à 88,4 milliards et celui des Travaux publics de 91 à 143,2 milliards.

Des hausses significatives qui traduisent la détermination du gouvernement, à créer, à l’initiative du chef de l’Etat, des conditions de bien-être optimal pour les Camerounais, où qu’ils se trouvent, en dépit de la difficile conjoncture économique. Dans son discours de prestation de serment le 3 novembre 2004, le président Paul Biya relevait que « le développement n’est pas une fin en soi ». Et il précisait : « Dans une démocratie comme la nôtre qui place l’homme au centre du système, le développement doit d’abord conduire à l’amélioration de la condition humaine ».

S’agissant des infrastructures sur lesquelles un accent particulier va être mis en 2011, elles constituent le socle de tout développement. L’objectif du gouvernement de faire du Cameroun un pays émergent à l’horizon 2035 ne peut être atteint que si le pays dispose d’infrastructures pouvant attirer massivement les investisseurs qui vont contribuer à booster la croissance économique. Il s’agit des routes permettant la circulation rapide des personnes et des biens en toute saison, des infrastructures de télécommunications fiables, des ports compétitifs, des barrages hydro-électriques et autres centrales thermiques permettant de combler le déficit en énergie électrique…

Le déficit en infrastructures constitue un véritable casse-tête pour l’ensemble des maillons de la société. Si l’on prend le cas de l’énergie électrique, on constate que l’insuffisance de l’offre constitue une préoccupation tant pour les ménages que pour les entreprises créatrices d’emplois et de richesses, ainsi que pour l’Etat. Il en résulte une lourde hypothèque sur le succès de la relance de l’économie et la croisade engagée contre la pauvreté.

Il est heureux que le gouvernement ait décidé de donner en 2011 un coup de fouet aux grands projets d’infrastructures : barrage hydroélectrique de Lom Pangar, port en eau profonde de Kribi, installation de la fibre optique, désenclavement des bassins de production. Des actions qui vont notamment maintenir l’économie nationale sur le chemin d’une croissance soutenue.

 

 

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