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Côte d'Ivoire: Participation active de la police camerounaise à la sotiie de crise

Index de l'article
Côte d'Ivoire: Participation active de la police camerounaise à la sotiie de crise
« Nos différents contingents ont su donner un sens à leur devise » [interview]
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49 policiers Camerounais actuellement à la disposition de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire.

ACCréée par la Résolution 1528 du Conseil de sécurité du 27 février 2004, la police des Nations Unies en Côte d’Ivoire (UNPOL) est entrée en fonction le 4 avril de la même année. Depuis le déploiement de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), la police camerounaise fait partie des pays contributeurs à l’UNPOL et plusieurs groupes se succèdent au fur et à mesure. Objectif, aider la Côte d’Ivoire à se remettre de la crise politico-militaire née du coup d’Etat manqué de septembre 2002 qui a coupé le pays en un Sud loyaliste et un Nord rebelle. La vague actuelle est composée de 49 policiers camerounais en activité dans ce pays.. Ils ont un mandat d’assistance et d’accompagnement. Selon le commandant adjoint du contingent camerounais, le commissaire de police principal Germain Alega rencontré récemment au Quartier général de l’ONUCI à Abidjan, « nous appuyons l’Etat ivoirien dans ses tâches quotidiennes. Nous l’assistons en vue de la sortie de crise ». Jean Calvin Ngimbus, un des policiers du contingent, précise qu’ils accompagnent leurs collègues ivoiriens dans le suivi au quotidien de leurs activités, en plus de la formation qui leur est dispensée sur les nouvelles techniques conformes aux normes des Nations unies. Il ajoute que les Camerounais s’illustrent à plusieurs niveaux de la chaîne de commandement. « Nous rendons grâce à notre pays parce que, par rapport aux autres pays, nous sentons que nous avons été très bien formés pour pouvoir donner la prestation nécessaire qui est très appréciée dans les missions des Nations unies, grâce à notre professionnalisme et à notre bilinguisme. La langue anglaise étant très utilisée au sein de l’ONU, celle-ci sollicite toujours notre présence dans la mission », affirme Jean Calvin Ngimbus. Parlant des postes de responsabilité, Germain Alega révèle que « le Cameroun est même en dépassement du quota qui lui est réservé. Nous occupons plus de postes que ce qui est normalement prévu ». Un motif de fierté pour nos compatriotes.


« Nos différents contingents ont su donner un sens à leur devise » [interview]

Alfred Nguini, ambassadeur du Cameroun en Côte d’Ivoire.

Comment jugez-vous le déroulement du premier tour de l’élection présidentielle ivoirienne ?

Le Cameroun et la Côte d'Ivoire entretiennent des relations anciennes et multiformes. Nous nous sentons donc directement concernés par ce qui se passe en ce moment dans ce pays frère et ami. C'est pourquoi nous avons suivi, avec beaucoup d'intérêt, ce premier tour du scrutin présidentiel qui, de l'avis des observateurs nationaux et internationaux, s'est déroulé dans le calme et la transparence. Quant au taux de participation qui se situerait au-delà de 80 %, il témoigne de la détermination du peuple ivoirien de sortir définitivement de cette crise dont il n'a que trop souffert.

Quel est l'état de la coopération entre le Cameroun et la Côte d'Ivoire aujourd'hui ?

Comme vous le savez, sur le plan bilatéral, un Traité d'amitié et de coopération ainsi que plusieurs Accords existent entre nos deux pays. Ils portent sur des domaines aussi variés que ceux du commerce et de l'économie, de la culture, de la science et de la technique, de la marine marchande, du transport aérien, etc. A cet égard, la Commission ministérielle mixte de coopération qui a été créée en 1978 permet d'évaluer périodiquement le niveau de cette coopération. Bien que déjà satisfaisant, celui-ci pourrait encore être amélioré. Je m'emploie depuis mon arrivée à la tête de la mission à obtenir la tenue prochaine de la deuxième session, après la première que le Cameroun avait abritée en 1981. Et, pour terminer, la coopération ivoiro-camerounaise reste également très active au sein de plusieurs organisations régionales et mondiales où nos pays défendent des intérêts qui leur sont communs.

Depuis le déploiement de l'Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire, la police camerounaise a plusieurs fois été sollicitée. Peut-on avoir le bilan de sa contribution au processus de sortie de crise dans ce pays?

Pays membre des Nations unies, le Cameroun s'investit dans les opérations de maintien de la paix dans le monde à travers la contribution qu'il apporte au sein des différentes missions onusiennes. C'est particulièrement le cas, pour ce qui est de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) qui, depuis 2004, a déjà accueilli plusieurs contingents de la police camerounaise pour un effectif total d'environ 400 policiers.

A cet égard, je dois ajouter que grâce au bilinguisme de notre pays et au professionnalisme de nos officiers, ces derniers se sont souvent vu confier de nombreuses responsabilités dont ils se sont acquittés avec compétence et sérieux. Ceci s'est illustré dans l'occupation des postes à travers la chaîne de commandement avec, parfois, un dépassement du quota imparti à chacun des 26 pays contributeurs de l'ONUCI. De même, en s'investissant dans l'humanitaire, pendant le déroulement de leur mission en Côte d'Ivoire, nos différents contingents ont su donner un sens à leur devise « Au service de tous et de chacun ». Il s'agit donc, me semble-t-il, d'un bilan satisfaisant, qui fait d'autant plus honneur à notre pays que les autorités en charge de la mission n'ont jamais hésité à réitérer leur satisfaction et leurs remerciements au chef de l'Etat.

Propos recueillis

par Rousseau-Joël FOUTE à Abidjan



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