Des dramaturges d’une quinzaine de pays attendus au Cameroun pour la 18e édition de ce festival.
La 18e édition des Rencontres théâtrales internationales du Cameroun (Retic) démarre ce 20 novembre. Le festival, qui sera lancé à Yaoundé, se déroule aussi cette année à Douala, Dschang et Buea. Au programme de cette édition, des spectacles au Ccf de Yaoundé, à l’institut Goethe, dans les espaces Othni, Africréa, à l’université de Yaoundé I et II, ainsi que dans les autres villes retenues pour accueillir les manifestations. Une soirée en hommage à Ferdinand Léopold Oyono est également prévue le 26 novembre, qui verra la présentation des œuvres mythiques du défunt au commis de l’Etat et homme de lettres camerounais. A côté de « Une vie de boy » et « Le vieux et la médaille », on aura également des pièces d’autres auteurs venus du Congo, du Tchad, de l’Algérie, des Etats-Unis, de France…
Les organisateurs de l’événement ont aussi prévu des stages ateliers sur des métiers du théâtre ou en journalisme culturel, une table ronde sur l’apport du théâtre au développement des pays d’Afrique centrale. Samedi dernier, ils ont donné une conférence de presse à la Centrale Diras, village du festival sis au quartier Olézoa. Ambroise Mbia, le président du comité d’organisation, le régisseur général David Noundji et l’administrateur Jean Paul Mebada, ont exposé les articulations de ces rencontres.
Rendues à leur 18e année, les Retic sont devenues une véritable plateforme culturelle qui contribue au rayonnement et au développement de l’activité théâtrale sur la scène nationale et internationale. A mettre leur actif, la participation de dizaines d’artistes ou professionnels africains du 6e art à des ateliers de formation ou à des festivals de par le monde.
