La commission centrale d’avancement des chercheurs en grade s’est réunie mardi et mercredi dernier à Yaoundé.

Huit dossiers rejetés et presque une soixantaine approuvés. C’est ce qui ressort des travaux annuels de la commission centrale d’avancement des chercheurs en grade qui se sont déroulés mardi et mercredi derniers dans la salle de conférence du ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation. Selon le Pr. Jacob Ngeve, directeur général de l’Institut de recherche agricole pour le développement et membre de la commission, la rencontre visait à évaluer les chercheurs et leurs dossiers d’avancement. « Il y a quatre grades dans la recherche : Attaché de recherche, chargé de recherche, maître de recherche et directeur de recherche qui est le niveau supérieur. Tous les ans, le Minresi organise des commissions d’avancement. Mais il y a au préalable des commissions ad hoc qui siègent dans les institutions, qui étudient le dossier en profondeur et proposent des recommandations à cette commission centrale qui siège aujourd’hui », a-t-il révélé.

Une tâche minutieuse au cours de laquelle la commission centrale s’appuie sur des critères tels l’exigence de l’obtention des diplômes requis, l’ancienneté dans le grade, le nombre de publications dans les revues à comité de lecture. A la fin des travaux, précise le Pr. Jacob Ngeve, « la liste des dossiers approuvés reste confidentielle tant que le ministre n’a pas encore prononcé les résultats. Mais si des gens peuvent glisser des informations à la fin de nos travaux, ils vont commencer à fêter parce qu’être promu dans un grade supérieur veut dire qu’on reconnait le travail que vous avez pu faire, on est satisfait, et puis ça va avec la rémunération.»

Au terme de ces travaux présidés par Rebecca Madeleine Etame Ebele, secrétaire générale représentant le Minresi, présidente de la commission, il a été constaté la réduction du nombre de dossiers d’avancement de chercheurs soumis à appréciation. Une situation imputable à la date de départ à la retraite intervenant à 55 ans. Trop tôt pour certains chercheurs qui préfèrent souvent embrasser la carrière d’enseignant d’université. Suggestion a été faite au représentant du Minresi de porter la remarque à l’attention de la hiérarchie.