Avec la disparition du circuit de Mvan, la pratique de cette discipline sportive pourrait également disparaître.

« Le 15 décembre prochain, le Racing Kart de Mvan sera définitivement cédé à une société industrielle camerounaise ». Alain Paez, promoteur du karting au Cameroun et propriétaire du Racing Kart de Mvan n’y est pas allé du dos de la cuillère hier, en recevant CT. D’après l’ancien secrétaire général de la Fédération camerounaise de karting et des sports mécaniques (Fecakart), le Racing Kart de Mvan était une organisation privée qui ne fonctionnait qu’en partenariat avec la Fécakart. A la suite de nombreuses difficultés survenues au sein de l’organisation de cette discipline, ajoutées aux problèmes financiers de certains partenaires et sponsors, le moteur semble définitivement grippé aujourd’hui. « Il faut savoir que le terrain où était établi le circuit de Mvan appartient à la MAGZI. Je n’étais qu’un locataire. Le site sera désormais à la disposition d’une société qui en fera, ce qu’il veut », précise Alain Paez.

Face à la vétusté du matériel (karts, pièces de rechanges inexistants, et matériels roulants), le propriétaire du Racing Kart de Mvan, au lendemain du Grand Prix d’Ebolowa, disputé en mars dernier, avait pris la décision de fermer les portes un mois plus tard. « Je ne pouvais pas faire autrement, face aux difficultés d’en face. Presque tous les pilotes ont des factures impayées au Racing kart qui ne pouvait plus maintenir son matériel en état », précise Alain Paez. Avec la disparition du circuit de Yaoundé, c’est la mort programmée du karting. « Je suis triste pour ce qui arrive. Nous avons demandé aux pilotes qui avaient encore leurs machines à Mvan à venir les chercher. Quant à celles appartenant au Racing kart, elles seront parquées quelque part », explique Alain Paez, par ailleurs, premier vice-président de la Fécakart. Sans matériel, il sera désormais difficile de parler karting au Cameroun. Peut-être en circuit urbain. Mais avec quel matériel ?