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Dossier de la Rédaction

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Le Cameroun veut améliorer l'efficience de l'aide au développement

L’enquête 2011 de suivi des indicateurs de la Déclaration de Paris a été lancée. 

La situation du Cameroun en matière d’efficacité de l’aide au développement n’est pas reluisante. La pauvreté persiste, le taux de mortalité infantile reste élevé, l’offre en énergie et en eau potable est encore très marginale. Or des sommes sont engagées régulièrement par les partenaires au développement, en faveur de ces domaines vitaux. C’est pour remédier à cette situation que la Déclaration de Paris a été adoptée. Il s’agit d’un accord international approuvé le 2 mars 2005, auquel une centaine de ministres, de responsables d’organismes d’aide et d’autres hauts fonctionnaires ont adhéré. Ils s’engageaient ainsi à ce que les pays et organismes qu’ils représentent accentuent les efforts d’harmonisation, d’alignement et de gestion axée sur les résultats de l’aide, moyennant des actions se prêtant à un suivi et le recours à un ensemble d’indicateurs.

 

Le comité multi bailleurs en charge de ce suivi des indicateurs au Cameroun est coprésidé par un représentant des partenaires au développement et le secrétaire général du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat). Une première enquête a été réalisée en 2008, sur l’efficacité de l’aide au développement. En procédant au lancement de l’enquête 2011, le Minepat a déclaré que l’enquête 2008 a permis de constater la persistance d’importants défis à relever. A titre d’exemple, « d’énormes progrès sont encore à faire pour le déliement de l’aide et une assistance non pas décidée pour ne pas dire imposée par certains partenaires au développement, mais réellement voulue et définie par les bénéficiaires et répondant à leurs besoins ». Louis Paul Motaze a décrit l’enquête 2011 comme « une excellente occasion de mesurer le chemin parcouru depuis 2008 ».

Selon le Minepat, cette enquête devra favoriser un vaste dialogue sur les moyens de rendre le partenariat plus efficace, susciter une convergence de vues pour le respect scrupuleux des 56 engagements de partenariat arrêtés à Paris en 2005 et fournir une base solide pour l’établissement d’un état des lieux du partenariat au Cameroun. Car il faut améliorer l’appropriation de l’aide. Les pays en développement doivent définir leurs propres stratégies de réduction de la pauvreté et améliorer leurs institutions. Les donateurs quant à eux, devront assouplir les restrictions qui empêchent les pays en développement d'acheter les biens et les services dont ils ont besoin, auprès des sources où ils peuvent obtenir la meilleure qualité au plus bas prix. Louis Paul Motaze a annoncé que le gouvernement va communiquer les résultats de cette enquête à l’Organisation de coopération et de développement économique (Ocde) avant le 31 mars 2011.

 

 

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