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Dossier de la Rédaction

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Le Sud et le Centre actualisent leurs connaissances pour mieux protéger les éléphants

Après les étapes de Kribi, de Bertoua et de Douala, les autorités en charge de la législation faunique et de l’application de la Convention internationale des espèces de la faune et de la flore sauvage menacées d’extinction (CITES) du Sud et du Centre vont répondre mieux à cette nécessité. 


L’éléphant occupe une place stratégique dans l’espèce faunique nationale au Cameroun et constitue une espèce entièrement protégée. En 2007, la population des éléphants du Cameroun était estimée à 27600 individus et elle a chuté à 17250 individus en 2002 puis à 15400 individus en 2006. Une situation pas très reluisante pour un pays qui abrite les deux sous-espèces de l’éléphant d’Afrique à savoir l’éléphant des forêts (Loxodonta africana cyclotis) et l’éléphant des savanes (Loxodonta africana africana).

Lors de sa 10ème session en 1997,la conférence des parties à la Eléphant Trade Information (ETIS) dont le Cameroun est partie prenante, a établi, un mandat pour le suivi du commerce illicite des produits d’éléphants. La résolution – commerce illicite des produits d’éléphants – demande notamment, l’établissement d’un système global international pour le commerce illicite des produits d’éléphants plus connu sous l’appellation d’ETIS choisi comme outil de protection de l’éléphant.

L’atelier régional d’Ebolowa a réuni des participants venus des régions du Sud et du Centre. Ce séminaire a été organisé avec le concours de TRAFFIC, le programme conjoint du WWF et de l’UCIN – Union internationale pour la conservation de la nature, en charge de la coordination d’ETIS. TRAFFIC a permis aux participants de renforcer le système, leur participation active a contribué à mieux analyser et comprendre les niveaux et les tendances du commerce illégal de produits d’éléphants. Après les étapes de Kribi, de Bertoua et de Douala, les autorités en charge de la législation faunique et de l’application de la Convention internationale des espèces de la faune et de la flore sauvage menacées d’extinction (CITES) du Sud et du Centre vont répondre mieux à cette nécessité. Des informations sur les saisies et confiscations d’ivoire et d’autres spécimens d’éléphants ont permis de remplir des formulaires par saisie où par affaire.

Le conseiller aux affaires économiques des services du gouverneur de la région du Sud, Roland Ngue Nkana, a sensibilisé les participants sur le contexte général et national de l’intérêt de s’impliquer dans ETIS.

Pour Philippe Tabi Tako Etah, directeur de la faune et des aires protégés au ministère des Forêts et de la faune, le séminaire d’Ebolowa est une école pour les personnes qui à un moment donné dans leur travail peuvent être amenées à rédiger un rapport de saisie sur un produit d’éléphants. Philippe Tabi Tako Etah a relevé que l’atelier d’Ebolowa contribue dans le cadre de la CITES et d’ETIS à encadrer le commerce des éléphants pour éviter une surexploitation des espèces.

Pour garantir l’utilisation durable des espèces, la CITES concilie les intérêts écologiques et les intérêts commerciaux. En trois jours, les participants ont travaillé sur les formulaires « données sur une saisie d’ivoire où de produits d’éléphants ». En 21 questions, ils ont pu disposer d’informations standardisées qui seront envoyées au secrétariat CITES ou directement à TRAFFIC.

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