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Dossier de la Rédaction

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MTN Elite One : Les entraîneurs nationaux interdits de piges

Une décision frappe Richard Towa, Dieudonné Nké, Ndoumbè Bosso.


C’en était trop pour les défaites de Renaissance de Ngoumou. Pour marquer son dépit, Michel Abena, président du club, a frappé du poing sur la table, provoquant un raz-de marée qui a emporté avec lui, l’entraîneur du club, Jean-Claude Bitomo et son adjoint Thierry Mettomo, mercredi dernier. C’est Richard Towa qui aura donc la charge de préparer le club pour de meilleures prestations au championnat national de première division, MTN-Elite One. La victoire de dimanche dernier (2-1) face à As Lausanne de Yaoundé porte encore la marque de sa première séance d’entraînement avec le club. Richard Towa (sélectionneur des Lions cadets), comme Ndoumbè Bosso (coach Astres de Douala et sélectionneur des Lions A’), Dieudonné Nké (Canon de Yaoundé et entraîneur des Espoirs), ont tous des contrats en cours avec des équipes nationales. L’on se souvient qu’au mois d’octobre dernier, Emmanuel Ndoumbè Bosso a été suspendu pour trois jours par le président de Astres de Douala, alors qu’il prenait part à une réunion organisée par le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), Michel Zoah.

Si Michel Abena a sollicité Richard Towa, c’est pour son expertise et rien de plus. « Nous passons déjà dans le professionnalisme et Richard Towa a accepté d’apporter une aide au club. En football, lorsqu’on n’a pas de bons résultats, il faut réaménager. Sur le plan technique, Towa pourrait être la panacée de tous les maux du club », dit-il, sans véritablement se prononcer sur le statut d’entraîneur des cadets dont jouit Richard Towa.

A la Fécafoot, certaines sources trouvent rapidement l’explication. « Les entraîneurs des sélections nationales qui se retrouvent dans des clubs le font parce qu’en général, ils ont du temps libre lorsqu’ils ne sont pas engagés dans des compétitions. C’est une manière pour eux de garder la main. Prenons le cas de Richard Towa. Il ne participera pas à la CAN cadets l’an prochain donc il a au moins une année libre devant lui », justifie une source ayant requis l’anonymat. Une idée que semble partager Emmanuel Ndoumbè Bosso. « En réalité, nous avons eu un accord de principe parce qu’on s’est rendu compte que les entraîneurs sont oisifs en période d’inactivité lorsque les compétitions internationales ne sont pas organisées. C’est juste sur la base de cet accord que nous travaillons », dit-il.

Au Minsep, cette pratique est proscrite par la décision n° 111 du 1er octobre 2002 fixant les attributions des entraîneurs nationaux. Blaise Omgba, directeur du Développement du sport de haut niveau, dans un souci d’explication affirme : « cette pratique est proscrite mais la décision dit que ceux qui veulent le faire doivent bénéficier d’une autorisation du ministre des Sports et de l’Education physique. Ceux qui le font sans cette autorisation exercent dans la clandestinité.»

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