Les étudiants et enseignants de l’école des Eaux et Forêts de Mbalmayo ont pris connaissance du processus FLEGT hier à Mbalmayo.
Le FLEGT est un processus qui vise à améliorer la gouvernance forestière des pays producteurs et exportateurs de bois. Le Cameroun, en signant les accords de partenariat volontaire (APV FLEGT) avec l’Union européenne (UE), s’est engagé à respecter ce processus. Afin de tenir ses engagements, le pays a adopté une stratégie qui vise à impliquer toutes les parties prenantes dans la gestion des forêts. C’est dans cette logique que le ministère des Forêts et de la Faune (Minfof) a organisé un atelier de renforcement des capacités des étudiants et enseignants de l’école des eaux et forêts de Mbalmayo au processus Flegt.
La formation s’est déroulée hier à Mbalmayo sous la présidence du secrétaire général du Minfof, Denis Koulagna. « Nous voulons arriver à éradiquer l’exploitation illégale de nos forêts et assurer une gestion durable », a déclaré Samuel Ebia Ndongo, directeur des forêts au Minfof. Pour l’Union européenne, il s’agit de préserver le respect de la législation forestière dans les pays producteurs et exportateurs de bois. « Le marché européen en termes d’importation de produits ligneux est de plus en plus exigeant. Dans les années à venir, ne sera importé dans le marché européen que du bois certifié légal », déclare Carl Frosio, représentant de l’UE au Cameroun. Que ce soit donc du côté des importateurs comme des exportateurs, le souci premier est de sécuriser le marché et préserver les intérêts communs.
