Quatre candidats sont en course pour 2018 et cinq pays postulent pour 2022.. La FIFA attribuera dans la journée l’organisation de ces deux évènements.
Vingt-deux grands électeurs de la FIFA se rendent aux urnes aujourd’hui à Zurich pour élire les pays organisateurs de la Coupe du monde 2018 et du Mondial 2022. Quatre candidats sont en course pour 2018 et cinq pays postulent pour 2022. L’Angleterre, la Russie, l’Espagne et le Portugal qui défendent une candidature commune, les Pays-Bas et la Belgique unis pour une co-organisation, souhaitent organiser la Coupe du monde 2018, quatre ans après Brésil 2014.
Les Etats-Unis, l’Australie, le Qatar, le Japon et la Corée du Sud, postulent pour 2022. La campagne pour la désignation a été marquée par une vague de dénonciations d’affaires présumées de corruption par des médias anglais. Le Sunday Times et la BBC notamment. Des collusions et des ententes présumées entre différents candidats ont été également évoquées.
Deux membres du comité exécutif de la FIFA, Amos Adamu (Nigeria) et Reynald Temarii (Tahiti), ont laissé leur « peau ». Suspendus par la commission d’éthique de la FIFA qui a fait le ménage, les deux administrateurs ne prendront pas part à ce vote annoncé serré. Comme dans toute élection, il y a les favoris, les outsiders et les petits poucets. A l’analyse des différentes offres, deux dossiers émergent du lot, selon les observateurs, pour la Coupe du monde de 2018. Celles de l’Angleterre et la candidature de l’Espagne et du Portugal. La Russie est considérée comme un outsider et la co-organisation Pays-Bas-Belgique ne semble pas susciter un grand enthousiasme. Le match pourrait se jouer donc entre l’Angleterre et l’Espagne-Portugal.
Concernant la deuxième Coupe du monde, celle de 2022, les Etats-Unis et le Japon tiendraient la corde. Le projet de la Corée du Sud comme celui du Qatar présentent également des atouts. Les grands électeurs épluchent donc les différentes offres depuis quelques jours. En cas d’égalité entre deux candidats, la voix de Sepp Blatter, président de la FIFA, est prééminente. Après la suspension de Amos Adamu, trois Africains font partie du collège électoral. Issa Hayatou, président de la Caf, Jacques Anouma (Côte d’Ivoire) et Abo Rida (Egypte) font partie du jury qui désigne les pays-hôtes des coupes du monde. On annonce la présence des têtes couronnées qui viendront défendre la candidature de leur pays. Le Premier ministre britannique, David Cameron, le Prince Williams (Angleterre), José Luis Zapatero (Espagne), Vladimir Poutine (Russie) et le très médiatique Barack Obama (Etats-Unis), feront probablement le déplacement pour Zurich. Après l’échec à l’organisation des JO de 2016, le président des Etats-Unis, ne veut plus essuyer une autre déconvenue. 2018 et 2022 si loin mais déjà si proche.
