Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Nécessaire consensus

Le 23 janvier 2011 auront lieu en République centrafricaine le premier tour de l’élection présidentielle ainsi que les élections législatives. La marche vers ces échéances capitales est ponctuée d’obstacles. Mais, fort heureusement, ces écueils sont levés au fur et à mesure. C’est le cas de la récente polémique autour de la date butoir de dépôt des candidatures à l’élection présidentielle. Les candidats de l’opposition ont manifesté leur colère et menacé de boycotter la présidentielle au motif que le délai de dépôt des dossiers a été raccourci. La Commission électorale indépendante (CEI) a annoncé le 12 novembre dernier qu’elle a transmis quatre dossiers à la Cour constitutionnelle pour validation après la clôture des dépôts de candidatures le 8 novembre. Ces candidats sont l'actuel président François Bozizé, l'ancien président renversé par François Bozizé, Ange-Felix Patassé (1993-2003), l'ex-ministre de la Défense et chef de L'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) Jean-Jacques Demafouth ainsi que Justin-Innocent Wilité, du Congrès centrafricain de la renaissance (CCR).

Mais, un problème restait posé car en réalité, le 19 octobre, la période de dépôt des candidatures - qui devait initialement courir du 8 novembre au 10 décembre - avait été avancée et sa clôture fixée au 8 novembre. D’où la levée de boucliers dans les rangs de certains adversaires du président sortant François Bozizé. L’opposant Martin Ziguélé, du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), par ailleurs Premier ministre de 2001 à 2003, arrivé deuxième à la présidentielle de 2005, avait déclaré ne pas se sentir concerné par cette nouvelle date (du 28 octobre au 8 novembre) jugée « illégale ». Il avait alors déposé son dossier le 9 novembre en signe de protestation et « conformément au délai initialement prévu ». C’est alors que le président Bozizé a décidé de calmer le jeu. Pour mettre fin à la polémique qui entoure le dépôt des candidatures, il a réclamé un sursis à la CEI, afin que les dossiers de candidature en retard puissent être déposés. Ce qui est chose faite aujourd’hui car la Cour constitutionnelle centrafricaine a validé définitivement les dossiers de six candidats, dont ceux de Martin Ziguélé et d’Emile Gros Raymond Nakombo, du Rassemblement démocratique centrafricain (RDC), parti fondé par l'ex-président André Kolingba, mort en février.

Le consensus a donc permis d’allonger la liste des candidats, ce qui est une bonne chose pour la démocratie naissante en RCA. Les électeurs auront à choisir entre les six candidats lequel est le plus apte à présider aux destinées du pays, encore secoué ces derniers jours par des attaques rebelles. La RCA peut ainsi sereinement compter sur le concours financier de la communauté internationale à l’élection.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière