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Dossier de la Rédaction

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Du fou rire avec le duo Major Asse-Valery Ndongo

Avec leur spectacle Stand up night show, deux comiques continuent de faire rire aux éclats le public camerounais, comme vendredi dernier au CCF de Yaoundé.


Comme Major Asse, Valery Ndongo porte bien la barbichette. Comme Valery, Major incarne à la perfection les personnages féminins. Comme Major, Valery s’inspire d’Essindi Mindja. Et, comme Valery, Major a longtemps squatté la Ronde des Poètes. C’est d’ailleurs dans ce cercle de rencontres intellectuelles que les deux hommes se croisent pour la première fois il y a dix ans. La cohésion se fait tout de suite. « On est vite devenu amis. Il était sur les bancs, moi je ne l’étais plus. Il ne faisait que de la poésie, mais je l’ai encouragé peu à peu à faire d’abord du théâtre et ensuite de l’humour », raconte Valery Ndongo. Au début de leur histoire, les deux humoristes se produisent en one man show, avant de se retrouver sur scène pour leur premier Stand up night show en décembre 2008 au Centre culturel français de Douala.

Tant de ressemblances entre ces deux esprits déjantés, farfelus, mais surtout drôles. Les différences aussi, elles existent, et c’est peut-être ça le secret de leur réussite. « Ce qui nous différencie sur scène c’est d’abord les personnages que nous interprétons. Chacun a ses personnages phares. Ce qui nous différencie aussi c’est la façon d’interpréter les rôles féminins que nous incarnons. Ça donne de la couleur », explique Major Asse. Aussi talentueux soient ils, les deux comiques sont habités par une hantise, propre à tous les artistes. Peur de ne pas plaire, peur de ne pas faire rire. Le secret, redoubler d’imagination ? Pas tant que ça. Le quotidien se révèle être une belle source d’inspiration pour Valery Ndongo, 30 ans et son complice Major Asse, 27 ans. Selon eux, « ce qui intéresse les Camerounais ce sont des situations inattendues, mais que tout le monde a plus ou moins vécu au quotidien. C’est le fait que les gens se reconnaissent dans ce qu’on dit qui les fait rire. »

Et dans la 4e édition du Stand up night show au CCF de Yaoundé vendredi dernier, on a retrouvé les petites rengaines du « Quat » : prostitution, braquage, concubinage, entre autres, évoqués avec ironie. On a tourné en dérision le racisme et on a découvert deux jeunes talents. Des filles. Charlotte Ngo Ntamack et Christelle Deugoué ont accompagné sur scène les stars de la soirée. « Depuis la 2e édition du Stand up, on a mis sur pied des ateliers pour former d’autres jeunes et on en sélectionne deux qui font des sketchs dans le spectacle, pour qu’ils se fassent un nom et une carrière par la suite », confie Major Asse. Soucieux de la relève, les deux artistes s’occupent également d’exporter leur spectacle à l’étranger. D’ici fin 2011 et début 2012, une tournée Yaoundé, Bamako et Paris est au programme des deux humoristes. Ils n’ont pas fini d’amuser la planète.

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