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Dossier de la Rédaction

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L’épargne prend une nouvelle valeur en L’emprunt obligataire

C’est donc parti. Depuis le 06 décembre, l’emprunt obligataire est entré dans sa phase opérationnelle avec le lancement des opérations de souscription.


Le rêve qui a commencé à se dessiner dans la loi de finances 2010 se réalise étape par étape. L’Etat du Cameroun y envisageait le financement du budget par l’appel à l’épargne publique. Une grande première dans le pays. Au niveau de la sous-région et même dans l’ensemble de la zone CFA, on remarque que le montant à mobiliser par cet emprunt est le plus important : 200 milliards de Fcfa. Dès la publication du projet de recourir à ce mode de financement, certains observateurs ne cachaient pas leur réserve quant au succès de l’opération. D’abord à cause du montant jugé excessif pour un coup d’essai. Bien plus, expliquaient d’autres, il faudrait que l’Etat convainque de sa crédibilité à honorer ses engagements. Autres choses que notaient les experts des finances : si les projets économiques pour lesquels les fonds on procède à l’appel au financement par l’épargne ne sont pas rentables, les détenteurs de l’épargnent ne s’engageraient guère.

Du côté du ministère des Finances, on se félicitait de la décision, surtout que c’est une innovation. Puis l’année 2010 se déroule jusqu’à sa première moitié. Plus personne ne parle du projet de lancement de l’emprunt obligataire. Les responsables du dossier au MINFI se montrent prudents. Sujet requalifié de très sensible, personne n’ose en parler, même pas sous cape. Du côté des institutions financières, c’est le même Black-Out. Sauf qu’ici, une bataille sourdine se livre pour le carré d’As des accompagnateurs du gouvernement dans le processus. Jusqu’en septembre, très peu d’informations circulent sur la mise en œuvre de l’emprunt obligataire. Puis, en octobre, notamment vendredi 15, un grand tintamarre. L’Etat du Cameroun et un consortium de trois banques en activité au Cameroun dont Afriland First Bank, CITI Bank et la Société générale de Banque signent un contrat qui va permettre à l’Etat sous trentaine d’avoir des éléments nécessaires pour lancer l’emprunt obligataire. Contrat honoré puisque un mois plus tard, le jeudi 19 novembre, l’opération est lancée. Pour la première fois, l’Etat s’engage dans l’émission des titres pour financer le budget. La suite de l’événement s’est conjugué lundi 06 et mardi 07 décembre derniers dans le lancement des souscriptions. L’enthousiasme noté tant du conté des partenaires banquiers que du gouvernement permette de croire que la machine est inexorablement lancée. La semaine prochaine, on fera une première évaluation par l’appréciation de la mobilisation des investisseurs intéressés. Les souscriptions s’arrêtent le 15 décembre.

Au regard de ces éléments, on observe que l’"accouchement" est difficile. Mais la compétence des "médecins" permet de croire que le capital vital du "bébé" est sauf.

Comme toute naissance, on attend que celle-là procure du bonheur avec des impacts de rayonnement escomptés sur les grands projets tels, le port en eau profonde de Kribi, le barrage de Lom Pangar, celui de Memve’Ele, la pose de la fibre optique, le 2è pont sur le Wouri, l’exploitation du cobalt, etc.

L’enjeu est celui-ci : « l’emprunt obligataire marque la volonté du gouvernement de parachever la modernisation du système financier et les mécanismes d’intermédiation financière. Il donne à l’Etat la possibilité de financer ses projets d’investissement par des ressources non inflationnistes et à terme moins onéreuse que les financements traditionnels d’une part et, offre aux investisseurs de meilleures opportunités de placement d’autre part ». L’espoir du ministère des Finance se justifie. Le choix de l’emprunt obligataire est décisif dans un pays où on accuse le système bancaire d’accumuler l’épargne. Son taux d’intérêt est avantageux : 5,60%. Le recours à ce nouveau mode de financement à côté d'autres outils comme le financement par les recettes douanières ou fiscales, va permettre de booster l'exécution des dépenses prioritaires de l'Etat, mais également de contribuer à drainer la liquidité excédentaire détenue par les établissements de crédit vers l'économie réelle à travers les marchés monétaire et financier. Le présent dossier de CT permet de sonder l’avenir avec le nouvel instrument de financement : l’emprunt obligataire

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