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Paul Biya fait de grandes annonces au cinquantenaire de l'armée à Bamenda

Index de l'article
Paul Biya fait de grandes annonces au cinquantenaire de l'armée à Bamenda
Paul Biya pône la paix et l'unité
Réactions
Echos de Bamenda
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Le président Biya était attendu à Bamenda par les militaires et par les populations locales. Par ses annonces, le Père Noël est manifestement arrivé en avance…


Il n’a parlé que pendant quelque vingt-cinq minutes. Mais le chef de l’Etat a touché au cœur de beaucoup.

Les annonces, très sobres pour certaines, sont d’une grande portée et vont avoir un impact positif sur la vie des individus, le progrès des groupes, de la région et le développement de la Nation.

L’université d’Etat. En anglais, afin que chacun comprenne bien cette annonce forte, Paul Biya a donc donné à cette région cette université d’Etat tant attendue. Tous les fons se sont alors levés, applaudissant avec les nombreuses populations venues à Commercial Avenue. Une université qui viendra renforcer l’offre déjà revue à la hausse de l’école normale de Bambili.

Hôpital de référence. Au milieu d’une assistance enthousiaste, le chef de l’Etat a annoncé qu’il a instruit que des études soient menées et bouclées « dans les meilleurs délais possibles » pour la construction d’un hôpital de référence dans le chef-lieu de la région du Nord-ouest.

Energie. Face aux coupures d’électricité qui affectent la vie de la région et de Bamenda en particulier, le président Biya a instruit la construction d’une centrale thermique à Bamenda dans le cadre du programme d’urgence en cours de réalisation. Mais, à moyen terme, c’est la construction d’une centrale hydroélectrique sur la Mentchum qui devrait apporter une solution plus définitive. Les études pour cela vont s’accélérer.

Les routes. Aux efforts réalisés dans le cadre de la présente visite, Paul Biya ajoute que des négociations sont encours avec d’importants partenaires pour la réhabilitation de la Ring Road, ce qui relancerait l’économie de la région. Depuis quelques mois, des lots de la route Bamenda- Mamfé-Ekok ont été attribués à des entreprises. Ce qui, bientôt, mettra le grand marché du Nigéria et de l’Afrique de l’ouest à quelques heures de route des producteurs de la région du Nord-ouest.

Carrières militaires. En annonçant la suppression du 4è échelon du grade de capitaine, le président de la République a mis du baume au cœur de nombre d’officiers subalternes. Ils entrevoient désormais un passage plus rapide au rang d’officier supérieur pour les plus méritants, traversant ainsi ce que d’aucuns appellent « Vallée de la mort » et qui demandait pas moins de sept ans aux meilleurs capitaines. Autre aménagement en vue, l’harmonisation des âges de mise à la retraite au sein de l’armée.

Conditions de vie des militaires. D’abord la revalorisation de la prime d’alimentation, une nouvelle que la troupe apprécie particulièrement. Plus largement, le président de la République annonce un programme d’urgence pour le logement des militaires. De même donne-t-il des instructions pour que des études urgentes soient menées en vue de la création d’une mutuelle des armées qui viendrait améliorer le suivi médical des personnels des armées.

Anciens combattants. Le président de la République annonce la création d’un secrétariat d’Etat aux anciens combattants, anciens militaires et victimes de guerre. Mieux que l’Office actuel, cette structure va améliorer la prise en charge et le suivi de ceux qui ont servi sous les drapeaux.

Mai, au-delà de ces décisions et promesses, le président de la République a adressé des messages à toute la Nation depuis les hauteurs de Bamenda. Aux populations de Bamenda, il a dit qu’il est des leurs (« my second home »), suscitant une salve d’applaudissements. Il a ensuite rendu hommage à certains illustres fils de la région qui ont servi avec dévouement la Nation. Une Nation dont la paix et la stabilité sont des conditions indispensables au développement.

A l’armée, le président de la République a rendu un hommage appuyé pour le « bilan élogieux » de son action. Loyale et républicaine dans sa posture, « elle n’a jamais failli», elle a su faire « son travail, tout son travail et rien que son travail ».

Dernier message sous forme de serment : le Cameroun c’est un peuple, une Nation et un futur prospère. Parole d’un président dont la mission est de donner espoir à chacun des fils de ce Cameroun.

Paul Biya pône la paix et l'unité

Fon des fons, cette région du Nord-ouest qui tient et qui a toujours tenu une place toute particulière sur l’échiquier politique national, Paul Biya est allé vers les siens. Ceux-ci l’ont reconnu de fort belle manière. Ils l’ont célébré avec son épouse, Chantal Biya. Au-delà de toute espérance : De fait, la célébration hier à Bamenda des noces d’or de l’armée camerounaise a donné l’occasion de chaudes retrouvailles entre le président Biya et ses compatriotes de cette partie du pays qui l’accueillait pour la cinquième fois depuis son accession à la magistrature suprême du Cameroun le 6 novembre 1982. Un privilège unique que les gens d’ici ont salué avec un enthousiasme spontané.

Chaleureux, massif, déférent, l’accueil a vite pris les allures d’une communion, d’une osmose entre un chef et son peuple. On n’était pas loin du délire collectif. Déjà dès les premiers mots de son discours de circonstance. Dans un anglais soutenu, mais accessible. L’émotion est montée encore plus lorsque le chef de l’Etat a annoncé sa décision de créer une université d’Etat à Bamenda. Dans une « standing ovation », comme un seul homme, la tribune officielle s’est levée. La liesse ponctuée d’acclamations qui a suivi a noyé littéralement la suite du discours présidentiel un temps. La commercial Avenue, théâtre de la cérémonie était plongée dans une sorte de transe.

Ce ne sera pas la seule annonce spectaculaire. Le président de la République, en effet, dira également sa détermination à conduire à son terme la construction de la « ring road » afin de donner une impulsion décisive à l’économie de la région dont le potentiel agricole et pastoral est imposant. De même, dévoile le chef de l’Etat, des études sont en cours pour doter Bamenda « dans les meilleurs délais possibles » d’un hôpital de référence. Par ailleurs, dans le cadre d’un programme d’urgence, le chef-lieu de la région du Nord-ouest sera doté d’une centrale électrique pour pallier les coupures intempestives dans ce domaine. Toutes choses qui, pour le président Biya, doivent placer le Cameroun sur la voie de l’émergence à brève échéance.

 
Diversité

A condition, a-t-il martelé, que les Camerounais prennent à cœur de préserver les acquis de l’unité et de l’intégration nationales, dans la paix, le respect des institutions. Mais aussi en valorisant cette diversité linguistique et culturelle qui caractérise notre pays et qui, selon lui, est unique au monde. « Rassemblons nos efforts au bénéfice de tous », a-t-il ajouté, soutenant avec force que le Cameroun forme un seul peuple, un seule nation promise à un futur radieux. Personne, jusqu’à la plus petite entité administrative ou géographique ne pouvant être ignoré dans la répartition des fruits d’une croissance qui, assure-t-il, relève de sa préoccupation de tous les instants.

A l’évidence, le chef de l’Etat a comblé les attentes majeures des populations du Nord-Ouest dont le porte parole, Vincent Nji Ndumu s’était habilement gardé un quelconque chapelet de doléances. Le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Bamenda, avec une finesse consommée, s’était contenté, en souhaitant la bienvenue au couple présidentiel, de s’en remettre à la sollicitude du chef de l’Etat. Convaincu, a-t-il alors dit, que celui-ci connaissait parfaitement les préoccupations des siens. Il aura vu juste.

Signe patent de cette quasi complicité de Paul Biya avec ses hôtes, ces présents qui lui ont été offerts ainsi qu’à son épouse, Chantal Biya, qui foulait pour la première fois le sol du Nord-Ouest. Précédée cependant par une solide et gratifiante réputation de femme de cœur, à travers son imposante action sociale matérialisée ici par la construction d’une école de renom.

Synchronisation

Côté purement militaire, la célébration du cinquantenaire des armées a respecté la tradition qu’on connaît à la « grande muette ». Sous le commandement du colonel Tumenta Chomu, fils de Babungo dans le Nord-Ouest, les troupes ont offert un défilé impeccable, réglé comme du papier à musique. Dans la rigueur et une parfaite synchronisation qui ont suscité une admiration générale de l’assistance. Auparavant, le chef des armées avait exprimé sa vive satisfaction et son entière confiance en ces hommes et femmes de devoir qui ont accepté de servir sous les drapeaux. D’autant qu’ils ont su le faire, selon lui, sans jamais faillir. En armée « loyale et républicaine ».

Un précieux gage qui a permis au Cameroun de conduire sereinement son développement économique, social et culturel. En reconnaissance de quoi, le chef de l’Etat a annoncé sa décision de créer un secrétariat d’Etat aux anciens combattants et victimes de guerre. Après une précédente création : la croix de la valeur militaire dont les premiers récipiendaires ont été honorés peu avant l’ouverture du défilé. Pour récompenser un engagement qui a conduit certains jusqu’au sacrifice suprême.

MAKON ma PONDI


Réactions

Pr. Doh Anderson Sama, médecin:« C’était magnifique »

« Le défilé était magnifique. On a pu voir de quoi sont capables nos forces armées. Vous avez pu voir aussi que les populations étaient contentes. Contentes surtout de cette visite du chef de l’Etat. Elles l’ont exprimé. Il nous a donné tout ce que nous attendions. Il a fait un discours fantastique, et vous avez dû voir combien les gens ont applaudi. Nous savons que ce qui a été annoncé va arriver. »

Bernard Muna, homme politique:« Que les promesses soient concrétisées »

« Ce défilé est une réussite totale. J’avais les larmes aux yeux en voyant passer les forces armées du Cameroun. On le reconnaît tous, c’est la défense nationale qui constitue la colonne vertébrale de notre unité. C’était donc une cérémonie émouvante. Je pense aussi que Bamenda a tiré grand profit de ce cinquantenaire : elle est plus propre. Le discours du chef de l’Etat, je l’ai trouvé très bien. J’espère que ce qui est promis sera rapidement réalisé. »

Diana Acha-Morfaw, avocate: « Un événement historique »

« Nous avons assisté à une très belle cérémonie militaire. Nous avons aussi beaucoup apprécié le discours du chef de l’Etat, qui, je pense, était pour la première fois vraiment bilingue. Un discours au contenu appréciable. Il portait des messages. Des messages concrets, des promesses et des messages d’espoir. Nous pensons qu’en somme, il s’est déroulé ici ce jour un événement historique auquel nous sommes fiers d’avoir participé. »


Vu au défilé

* Jambon ? Pas bon

Avant le début du défilé, l’estomac d’un spectateur lui fait pression. En tout cas, ayant entendu des proches parler de sandwich, il manifeste un vif intérêt. Malgré la suite favorable qui se dessine, il pose quand même une question sur la composition du casse-croûte. Œufs, carotte, jambon, apprend-il. La poisse ! Le gars dit qu’il ne touche pas à la viande de porc. Le pain chargé a donc fini sous d’autres molaires. C’est curieux : le premier affamé n’avait même pas cherché à savoir s’il s’agissait de jambon de bœuf. L’expression « ventre vide, esprit lucide » a ses limites.

* Carré de journalistes

Cette expression a pris un sens bien concret pendant un moment devant la tribune. Des pièces mobiles de barricade ont été assemblées en un grand carré dans lequel se trouvaient les hommes et femmes de médias. Pratiquement sur l’espace que devaient arpenter les défilants. Si ça leur donnait une vue imprenable sur l’exercice, cet emplacement les livrait en même temps à la pleine force des rayons du soleil. Mais bon, avant le début de l’opération, ils ont été déménagés vers des bâtiments en face. Avec auvents – et donc abri – en option.

* Le pas ne s’arrête pas

Les militaires ayant défilé hier sur Commercial Avenue devaient marquer le pas encore un bon moment après être passés devant la tribune, faut pas croire ! Vous ne les voyiez peut-être plus sur votre petit écran, mais ces braves soldats continuer de marteler le bitume de leurs brodequins, question de ne pas créer un engorgement s’ils s’arrêtaient trop tôt. Alors, ce sont les badauds positionnés loin de la tribune qui en profitaient. Tout à leur joie, certains spectateurs applaudissaient. De quoi réconforter les défilants au trajet rallongé.

* C’est ça, les filles !

Il y a forcément des défilants plus agréables à regarder que d’autres. Surtout quand ce sont des défilantes. Un carré de femmes portant béret vert a retenu quelque attention hier. C’est que le pas était marqué à une telle cadence qu’on pouvait penser à de la danse. Mais une danse sérieuse, comme le montraient les visages tendus de concentration de ces dames en treillis. Un spectacle tellement captivant qu’un officiel, sur la tribune d’honneur, a longuement suivi les intéressées du regard… l’air intéressé. Qui c’était ? Secret militaire !

Alliance NYOBIA

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